La plateforme de crowdfunding Kengo conforte sa position en Bretagne

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Alors que l’économie mondiale était plongée dans une crise à l’issue incertaine depuis plus d’un an, certaines activités continuent de fonctionner normalement, comme si de rien n’était. Les sites de crowdfunding poursuivent même leur progression, à l’instar de Kengo, une plateforme qui a misé sur son ancrage breton pour convaincre donateurs et porteurs de projet.

L’économie de demain s’articulera autour du digital, de l’automatisation… et des contraintes environnementales et sociales, de plus en plus pesantes. Devant cette perspective, plusieurs entreprises poussent plus loin leur réflexion autour d’une organisation plus localisée de leurs activités. La stratégie permet de réduire l’empreinte environnementale et d’entretenir de bonnes relations avec les partenaires et les clients locaux.

Cette pratique se retrouve même au sein des sites de crowdfunding comme Kengo. Depuis sa création, cette plateforme s’est fixé comme objectif de fournir des alternatives de financement local et solidaire aux entrepreneurs bretons. Son concept séduit les investisseurs et les porteurs de projet de la région.

Une offre de crowdfunding plus complète malgré la crise

Kengo ne prétend pas avoir l’aura, l’assise financière ou l’expérience des leaders européens du financement participatif tels que KissKissBankBank ou Ulule. En revanche, la plateforme peut se targuer d’avoir un modèle économique à la fois original et compatible avec les enjeux RSE d’aujourd’hui et de demain. Cet opérateur cible spécifiquement les départements de la Bretagne historique, un territoire dynamique et vaste où il jouit d’une grande crédibilité auprès des :

  • Investisseurs ;
  • Banques ;
  • Porteurs de projet.

Grâce à cette solide réputation, la plateforme a su contourner les difficultés causées par la crise sanitaire et poursuivre sa croissance. Au premier semestre 2021, son activité a progressé de 40 % par rapport à l’année dernière. Sûr de sa force, Kengo vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle offre à la rentrée. Le service sera baptisé Dengar, un mot breton qui signifie « humaniste ». Il s’agit d’une formule par laquelle les fonds de dotation, les fondations et les associations bretonnes peuvent collecter de l’argent au fur et à mesure de l’avancement de leur projet. Ce mode de financement s’inspire en partie des collectes réalisées par HelloAsso.

Dengar sera entièrement gratuit pour les organismes à but non lucratif. Serge Appriou, patron de Kengo, rappelle que cette nouvelle offre vise avant tout à asseoir la réputation de l’opérateur en Bretagne. La quête de rentabilité passerait presque au second plan, même si la plateforme a grand besoin de rééquilibrer son bilan déficitaire.

Une entreprise sociale et avec un fort ancrage local

Malgré la croissance de son activité, Kengo donne toujours la priorité à la qualité de son offre et à l’accompagnement des porteurs. L’équipe de la plateforme, composée de quatre conseillers, aide chaque promoteur à chaque phase de leur collecte, souvent sous la forme de dons avec ou sans contrepartie. L’entreprise mène une campagne de présence et d’influence assez remarquée sur les réseaux sociaux les plus populaires, surtout sur Facebook où elle compte plus de 100 000 abonnés.

Kengo fait la promotion des projets retenus sur ses réseaux. L’opérateur perçoit 8 % des fonds récoltés à titre de commission, lorsque la collecte dépasse 70 % de l’objectif initial. Depuis 2015, le site a conduit avec succès plus de 831 projets, élaborés et réalisés par des organismes ou de simples citoyens bretons, pour un total de 3,2 millions d’euros récoltés.

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