Deux entreprises de restauration et de bien-être réussissent leur crowdfunding sur BeeBonds

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Les dégradations économiques liées au Covid-19 affectent de la même manière les entreprises européennes. En Belgique, le soutien des plateformes de crowdfunding permet à certaines enseignes de se refinancer et poursuivre leur développement en dépit de la crise sanitaire. Le cas de Yoga Room et Pitaya illustre parfaitement ce paradoxe.

En temps de crise, le risque de faillite des entreprises se démultiplie, poussant les banques à resserrer les vannes du crédit. Les acteurs économiques se retrouvent alors privés à la fois des flux de liquidités provenant des clients et du support financier des établissements bancaires.

En Belgique, la plateforme BeeBonds s’efforce d’aider les sociétés en difficulté ou désireuses de se développer en dépit d’un environnement sanitaire et financier trouble. Le site continue ainsi de promouvoir des projets à fort potentiel tels que ceux de Yoga Room et Pitaya. Paradoxalement, ces deux entreprises travaillent dans des secteurs d’activité qui sont très touchés par l’épidémie de Covid-19, à savoir le bien-être par le massage et la restauration.

Des millions d’euros collectés auprès de contributeurs séduits

En quelques semaines, l’opération de financement participatif menée par BeeBonds en faveur de Pitaya et Yoga Room confirme toutes les attentes du site et des porteurs des projets. La campagne profitant à la franchise de restaurant, dont la fin est programmée le 28 avril prochain, se rapproche déjà de l’objectif de 1,3 million d’euros fixé à ses débuts.

Quant à la collecte pour Yoga Room, elle a déjà permis de réunir 1,4 million d’euros, sur un total de 2 millions. Les investisseurs particuliers et institutionnels belges ont jusqu’au 7 juillet pour placer leur argent dans ce projet. Pierre Rousseaux, à la tête de Yoga Room, remercie la plateforme BeeBonds de la confiance qu’elle a accordée à son dossier, dans un contexte économique et sanitaire loin d’être rassurant.

Il remercie également les contributeurs, qui ont su passer outre les incertitudes actuelles pour reconnaître le potentiel et la pertinence des objectifs de Yoga Room. Le choix de BeeBonds d’abaisser le ticket d’entrée à 500 euros a été déterminant, permettant à un large éventail d’investisseurs de soutenir le projet. Chez Pitaya, on se félicite de la réactivité et du professionnalisme de la plateforme, qui aura réussi à injecter dès janvier une partie de l’argent collectée dans les comptes de la franchise. Le fait de connaître l’identité des contributeurs et des montants investis rajoute, selon lui, un côté humain à l’opération.

Des campagnes dédiées à des acteurs économiques viables

Voir BeeBonds accepter les projets d’entreprises particulièrement concernées par les mesures de restriction sanitaire peut surprendre. Yoga Room propose des soins bien-être et détente par la pratique du yoga dans ses studios. Seulement, à la différence des autres marques de son segment, la société fondée par Pierre Rousseaux s’est bien adaptée à la pandémie en organisant des cours en ligne, que ce soit en live ou en replay. Ses 4 500 adhérents ont suivi la cadence.

Pitaya, de son côté, a fait preuve de résilience grâce à ses formules de livraison et de take-away, une réorganisation accompagnée d’une gestion rigoureuse des coûts. La chaîne conserve sa rentabilité pendant la crise et prouve par la même occasion la solidité de son business model. La qualité du modèle des deux compagnies a convaincu Joël Duysan, patron de BeeBonds.

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