Les Français se sont fait une raison, les comptes d’épargne classiques, comme le livret A, ne leur rapportent plus que des miettes. Cela ne les décourage pas pour autant de mettre de l’argent de côté et parfois de se tourner vers des placements audacieux. Depuis peu, une autre tendance est apparue : l’épargne écoresponsable. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le concept séduit.
Avec Miimosa, un financement participatif mis en place en septembre dernier, les Français disposent d’une nouvelle alternative dans la manière, dont ils veulent utiliser leur argent.
Au lieu de laisser les établissements bancaires décider du placement de leurs épargnes, ils peuvent faire un geste en faveur de l’environnement en finançant des projets qui vont dans ce sens, et ce, par l’intermédiaire de Miimosa.
Actuellement, à en croire Florian Breton, le fondateur de la start-up Miimosa,
« 75 % des épargnes françaises servent à financer des projets nocifs pour l’environnement (liés à l’exploitation des énergies fossiles) ».
Toujours selon Breton, qui souligne au passage l’attachement des Français à la protection de l’environnement,
« Les liquidités dormantes dans les banques de dépôt sont trop importantes. Elles représentent à ce jour 9 % de l’épargne totale, ce qui fait tout de même 450 milliards d’euros. Avec une telle somme, de nombreuses actions d’envergure pourraient être menées ».
Au début de ce mois et en clôture de la campagne de promotion qu’elle a menée du 4 septembre au 4 octobre, la start-up a procédé à une levée de fonds, avec comme principal argument de séduction l’attachement des Français à la cause écologique, notamment la transition énergétique et alimentaire. La somme récoltée n’a pas été dévoilée, mais le succès a été au rendez-vous.
Bien évidemment, Miimosa dispose d’un site internet qui lui est dédié et ce dernier attire un nombre important de visiteurs. Avec 30 000 clics en un mois, le site ne semble pas laisser les Français indifférents.
D’après un sondage récent mené par un professionnel du secteur, ce succès pourrait s’expliquer par « l’originalité du concept » (90 % des personnes interrogées).
