Le succès des modes de financement alternatifs est indéniable

dons financiers

La finance alternative a connu une croissance fulgurante au cours de la dernière décennie. Son succès semble assuré pour plusieurs années. Une récente étude rapporte que le volume des montants levés au niveau mondial avoisine aujourd’hui les 300 milliards. Chaque année, la croissance du marché atteint les 25 %. Selon les estimations, ce marché franchirait la barre des 500 milliards de collecte annuelle d’ici 2023.

La France rattrape son retard

D’après les chiffres communiqués par Financement participatif France (FPF), l’Europe est en retard par rapport aux autres continents en ce qui concerne la finance alternative.

Important Le marché européen ne représente que 6 % des transactions mondiales (contre 75% pour la Chine et 19 % pour les États-Unis).

En Europe, le marché le plus dynamique est celui du Royaume-Uni. Il représente 60 % des transactions européennes.

La France rattrape progressivement son retard en la matière, avec de fortes croissances annuelles (39 % en 2018). L’an dernier, le pays a ainsi franchi la barre des 1,4 milliard d’euros collectés.

Important Pour mémoire, ce modèle de financement est apparu après la crise financière de 2008, favorisé par la difficulté d’accès au financement (auprès des banques) des particuliers et des PME, et la faible rentabilité des investissements traditionnels. À l’époque, le modèle avait séduit plus de 43 millions d’investisseurs.

Depuis, la finance participative n’a cessé de se développer. Tous les secteurs de financement sont aujourd’hui concernés : du prêt aux particuliers au crowdlending (prêt aux entreprises) en passant par le financement participatif immobilier, le crowdfunding equity permettant d’acquérir des actions en entreprises, ainsi que le don et l’affacturage.

Un engouement qui perdure

Selon les dernières statistiques,

« 58 % des financements mondiaux concernent les prêts aux particuliers ».

Au Royaume-Uni et outre-Atlantique, des plateformes comme Prosper et Lending Club se sont imposées sur ce segment.

Important En France, le secteur bancaire conserve le monopole sur cette catégorie de financement.

Représentant un tiers des transactions mondiales, le financement des entreprises arrive en deuxième position, suivi par le crowdfunding immobilier qui constitue 5 % des financements alternatifs.

Encore balbutiant, le crowdfunding equity et l’affacturage ne pèsent que 2 % et 1 % des collectes mondiales.

Au cours de la dernière décennie, l’engouement pour la finance participative est tel que les institutionnels ont également investi dans ce modèle. Le montant des transactions reste toutefois faible en comparaison avec les financements bancaires.

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