Le financement participatif des énergies renouvelables explose

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Dans le milieu du financement participatif, les investissements dans le segment des énergies renouvelables affichent une croissance remarquable. Les statistiques rapportent une hausse de +89 % des collectes sur un an. Il s’agit de la plus forte progression du marché du crowdfunding sachant que pour tous secteurs confondus, la croissance du volume de fonds récoltés s’établit à +40 % en moyenne.

Un environnement favorable

Selon les explications des spécialistes,

« La forte progression des collectes dans le secteur de l’énergie renouvelable est liée à la compétitivité des rendements proposés qui se situent actuellement entre 4 % et 6%. La faiblesse des risques encourage également les investisseurs ».

La croissance s’annonce encore plus forte dans le futur pour le financement participatif des énergies renouvelables. En effet, le nombre de projets dans le domaine a plus que doublé entre 2016 et 2018, passant de 66 à 153, rapporte Financement Participatif France.

De plus, la législation y est favorable et ne cesse d’avancer dans ce sens, pour ne citer que l’adoption récente de la loi Pacte.

Important Cette dernière a permis de réviser à la hausse le plafond de financement autorisé dans le cadre d’un projet de crowdfunding sur une période de douze mois consécutifs. Celui-ci est passé de 2,5 à 8 millions d’euros.

Autre élément qui laisse présager une forte croissance du financement participatif des énergies renouvelables : l’objectif d’une électricité à 40 % renouvelable à l’horizon 2030 du gouvernement.

Une concurrence accrue

Sur le marché français, une dizaine de plateformes offrent aujourd’hui la possibilité d’investir dans des projets ENR. Néanmoins, le marché est dominé par trois d’entre elles qui représentent 76 % des financements.

De nouvelles venues investissent également le secteur, séduites par le volume de collectes qui ne cesse de croître, et par l’absence de défaut et de retard.

Dans ce contexte de forte concurrence, certaines ont consenti à réduire les commissions qu’elles prélèvent sur les projets financés. Celles-ci s’établissent désormais autour de 4,5 % à 5 % en moyenne, contre 6 % à 7 % un an plus tôt.

Les plateformes se différencient par ailleurs au niveau de la solidité de leur assise financière. En effet, certaines sont des filiales de grandes banques, et bénéficient de ce fait de leurs réseaux d’investisseurs et d’un soutien fort.

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