Le financement participatif n’a pas que des avantages

dons fiannciers de plusieurs personnes

Le financement participatif est une solution clamée haut et fort à tous les niveaux. Les PME se réjouissent d’avoir une telle facilité d’accès au fonds. De même, les investisseurs ont un large choix concernant les projets à financer. Si ce mode d’investissement se montre impeccable sur le papier, il n’est pas aussi parfait dans la réalité.

La finance alternative est beaucoup plus adaptée aux petites et moyennes entreprises. Son principe permet d’éviter le recours au secteur bancaire. Ce dernier est quelque peu difficile à accéder pour les jeunes sociétés souhaitant stimuler leur croissance.

Cela explique la réussite inouïe des plateformes de financement participatif. L’intérêt des intervenants est motivé par cette flexibilité. Néanmoins, un professionnel a mis les choses au clair. Il s’avère que ce système ne présente pas que des bienfaits.

Les risques dont il comporte sont à considérer d’un côté par les parties prenantes, et d’un autre, par les plateformes elles-mêmes. Pour la part des acteurs qui se chargent de la mise en relation des financeurs et des PME, ils risquent de se retrouver en faillite faute de rentabilité.

Le comportement des PME est une entrave au développement de l’activité

Le financement participatif consiste à procurer des fonds à un porteur de projet ou une petite entreprise par le biais d’un prêt fourni par des investisseurs. Ces derniers peuvent être des particuliers ou bien des professionnels. Et généralement, il n’est pas difficile de bénéficier d’un soutien financier. Il suffit de remplir toutes les conditions.

Par contre, les risques à maîtriser sont d’une envergure considérable. Au cours des deux dernières années, soit 2017 et 2018, des situations d’insolvabilité sont remarquées de la part des emprunteurs. Une plateforme à réputation a même mis fin à ces activités pour cette même raison.

Le non-remboursement entraîne, effectivement, une baisse de rentabilité de par la baisse d’intérêt des investisseurs. À savoir que la rémunération de ces acteurs se base sur les commissions à tirer des fonds rassemblés.

La croissance flagrante du taux de ce désengagement handicape l’activité qui, pourtant, devrait être prospère. Sur une période de 18 mois, le pourcentage a grimpé à plus de 120%. Par conséquent, les plateformes ont eu un déficit représentant 300 millions d’euros pour l’année 2017. Et ce problème touche une grande partie des plateformes de financement participatif.

Le secteur est fortement pénalisé

Cette branche d’activité n’est pas régie par une loi en particulier. De ce fait, le manque de cadre juridique est une raison de plus qui incite les PME à ne pas rembourser. Les acteurs qui favorisent le crowdfunding se voient en baisse en termes de rentabilité.

Ceux qui sont familiers aux placements sont conscients de l’échec de la portée du livret A auprès des consommateurs. Mais, le financement participatif risque de passer en dessous de celui-ci si les chiffres continuent dans cette optique.

À cause des prêts non remboursés, le rendement se limite à 0,69% pour une totalité de 293 demandes de financement. Ce résultat est celui d’un acteur principal qui, cependant, a fait ses preuves. De ce fait, le domaine est encore loin d’atteindre la performance requise pour survivre sur le marché économique. D’autant que l’insécurité de l’investissement est déjà perçue par les investisseurs.

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