Le prêt participatif, qui est un mode de financement hors pair, connaît des hauts et des bas dans tous les pays. En Belgique, il se montre sous son meilleur jour. Les résultats des études réalisées par la FSMA témoignent de ce succès. Dans le cadre de cette recherche, deux facteurs élémentaires de ce système ont été relevés.
Dans le but de connaître l'envergure du financement participatif auprès des entreprises et des investisseurs belges, l'autorité des services et marchés financiers belges ou la FSMA a mené une étude. Celle-ci se porte sur la valeur des levées de fonds effectuées pour un nombre de projets donné.
Suite à l'analyse, il a été conclu que les deux variantes du prêt de particulier en particulier, dont le prêt et l'apport de fonds propres, ne procurent pas la même performance. Bien que les résultats soient quelque peu divergents pour ces deux éléments, la FSMA est tout de même convaincue du devenir de ce mode de financement sur l’économie belge.
Les plateformes de financement des entreprises de petite ou moyenne taille encouragent deux systèmes, dont le prêt et l’aide sous forme de fonds propres.
Les grands sites qui ont permis la réalisation de la recherche ont rassemblé des capitaux en utilisant l'un et l'autre forme de placement. En quatre ans, la somme d'argent exploitée dans le cadre de cette activité se trouve aux alentours de 40 millions d'euros. Cela correspond à 232 campagnes réussies sur 271 recensées.
Ce sont, en effet, les investissements sortis d’affaires contre 41 qui n'ont pas pu arriver à terme de leurs objectifs. À savoir que ces données correspondent aux plateformes les plus actives sur le marché, entre autres Lita, Ecco Nova, Spreds, et Bolero Crowdfunding.
Important Les deux principes de financement sont départagés entre l’ensemble de toutes les propositions. Par contre, leur taux de réussite n’est pas sur le même niveau. En ce qui concerne la participation par l’apport de fonds, elle est appliquée dans deux sens de manière à dégager deux différents types de sortie collective de capital.
Si l’une s’en sort avec 100% de plus-value, l’autre témoigne une perte de 4%. C’est-à-dire que l’attribution de capital peut être productrice de bénéfice, mais l’inverse est également possible.
Ainsi, la nature du projet contribue au succès de l’investisseur. Par contre, l’octroi d’un prêt est moins avantageux pour ce dernier étant donné que le rendement tourne toujours aux alentours de 7%.
Dans la globalité, le crowdfunding en Belgique fait preuve d’une réussite inattendue. Si en 2012, trois canevas seulement ont été financés, cela a grimpé jusqu’à 92 en 2017. Cela met en évidence l’intérêt coriace des particuliers et des organisations vis-à-vis de cette forme d’investissement.
Ensuite, le montant du placement varie d’un bailleur à un autre. Plus de la moitié des centaines de financeurs proposent une participation à hauteur de 500 euros maximum par campagne. En revanche, ceux qui sont prêts à investir plus de 5 000 euros sont moins nombreux puisqu’ils ne représentent que 3% de l’effectif. Et ce, que ce soit pour le crédit que pour la contribution en forme de fonds propre.
Les acteurs de la finance participative mettent en œuvre des actions permettant de soutenir l’activité sur le long terme. La FSMA touche un mot sur la voie à suivre :
L’on s’attend à ce que les investissements par crowdfunding continuent de croître, grâce notamment à l’exemption de prospectus pour les projets de moins de 5 millions d’euros. Le tax shelter instauré en 2017, qui permet entre autres à un particulier investissant en capital dans une microentreprise de déduire 45 % de sa mise de l’impôt des personnes physiques, pourrait également favoriser le développement de ces opérations.
FSMA.