Le financement participatif immobilier est en pleine expansion

éléments pour l'immobilier

Le prêt participatif axé dans l’immobilier a vu le jour quelque temps après le système classique. Les investisseurs ont été partagés entre le risque et l’opportunité que représentait ce mode de financement. Aujourd’hui, la filière est devenue plus stable à tel point qu’elle fait miroiter des résultats plus performants aux yeux des acteurs. Toutefois, ce n’est pas pour autant que ce secteur soit à l’abri d’un quelconque venture.

Par l’entremise de la finance de l’ombre, les promoteurs immobiliers ont plus de chance de développer leur activité. En prime, les investisseurs profitent de ce nouvel horizon développé par diverses plateformes. D’une part, cette politique de financement représente une grande opportunité pour le secteur immobilier. D’autre part, les risques souvent rencontrés sur le plan financier se répètent.

Ainsi, les acteurs souhaitant tirer profit de cette activité se doivent de bien peser le pour et le contre. De même, les sites au niveau desquels les emprunteurs et les financeurs interagissent sont obligés de mettre en place des stratégies bien solides quitte à modérer la rentabilité.

Un domaine en plein essor

Essentiel Le financement participatif immobilier commence à marquer son territoire. D’ailleurs, l’année 2018 a été particulièrement fructueuse pour les acteurs. En une année, 32 plateformes ont pu soutenir 343 projets dont la valeur s’élève à 185 millions d’euros. Par rapport à 2017, l’évolution est évidente avec un taux de 83%. Il est à savoir que cinq principales entreprises se démarquent de toutes dont Clubfunding, FundImmo, Homunity, Wiseed et Anaxago.

Les montants remboursés témoignent également le même progrès. Entre les deux dernières années, les projets défrayés passent de 83 à 146, soit 29 millions d’euros à 55 millions d’euros. Par ailleurs, entre l’immobilier, les PME et la Startup, celui rapporté dans cet article est le plus sécurisé.

À cela s’ajoute le niveau du taux de défaillance qui est relativement faible. En effet, cet indicateur est seulement de 0,67%. Le cofondateur de FundImmo rapporte :

En réalité, l'affaire Terlat est le seul cas de faillite enregistré depuis les débuts du crowdfunding immobilier en 2012.

L’autre côté de la pièce

Le secteur en question représente tout de même des cas ambivalents. De fait du ralentissement de la filière, la durée moyenne du prêt augmente en conséquence. Si elle a été de 18 mois en 2017, elle a plus ou moins grimpé l’année dernière. L’investissement dans le crowdfunding immobilier a été effectué, à peu près, en 23 mois.

L’autre fondateur du géant du financement participatif immobilier accentue :

En raison du ralentissement du marché de la construction de logements, les fonds propres demandés par les organismes bancaires sont plus importants pour les promoteurs, impliquant des prêts plus longs et expliquant la hausse de la durée moyenne des projets financés.

Malgré le rendement plutôt bas de ce placement, les bailleurs ne sont pas pour autant découragés. Compte tenu des taux d’intérêts y afférents, la rentabilité est limitée à 9%, en régression comparée à 2017. En cause, les sites favorisent davantage les entreprises de grande taille qui sont enclines à négocier les frais supplémentaires.

Bien que beaucoup d’entreprises aient remboursé leur emprunt, la plupart d’entre elles ne respectent pas l’échéance. 7,68% de l’ensemble témoignent d’un retard de 6 mois tandis que 8,24% attendent encore plus tard pour tout payer. Toujours lié à ce retour, le domaine est caractérisé par l’illiquidité du capital qui n’est disponible qu’après 18 à 24 mois.

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