Les grandes organisations sont prêtes à vulgariser le crowdlending

Touche clavier don financier

Le financement des trésoreries a été, pendant longtemps, une problématique difficile à dompter par les PME. Ces dernières étant focalisées sur la finance traditionnelle et n’arrivent pas à voir plus loin. Alors que d’autres moyens se profilent. Notamment, le prêt participatif qui, malgré ses avantages, n’arrive pas encore à s’imposer entre les habitudes des chefs d’entreprises.

Parmi les problèmes qui limitent la mise en évidence du financement alternatif au prêt bancaire, l’ignorance est la plus considérable. Effectivement, nombreuses sont les petites et moyennes entreprises qui ne savent même pas l’existence des acteurs en crowdfunding.

De ce fait, il est tout à fait logique que le principe ne présente pas des résultats satisfaisants bien que certaines plateformes dédiées ont existé depuis des années. À part cela, le taux de participation à ce mode de financement est différent pour tous les pays. La France figure parmi ceux qui sont un peu en retard.

Il faut dire que la place des banques n’est pas prête de s’écrouler. Et, dans le but de conscientiser les PME par rapport aux avantages à tirer de ce dispositif innovant, les grandes entreprises montrent le chemin à suivre par leurs actions.

Le crowdfunding VS le crédit bancaire

Les banques détiennent durant très longtemps le monopole en termes de financement, notamment des petites entreprises. Elles ont réussi à retenir les PME par le biais du crédit bancaire. Certes, celui-ci a été jusqu’à maintenant assez satisfaisant. Mais de nouvelles tendances méritent amplement l’attention des dirigeants.

Les experts sont persuadés de l’effet positif des activités des acteurs comme October sur le développement des petites affaires. Les grands groupes vont dans la même optique. De ce fait, 11 organisations internationales se sont lancées dans une opération consistant à faire connaître, au maximum, le crowdlending.

Si l’on ne cite que quelques-unes de ces entreprises, Allianz France, JCDecaux, Webhelp, Adecco, Accor ou encore Arkéa ne sont pas à oublier. Autant dire que le projet Grandir Ensemble de la Fintech October regroupe diverses sociétés venues de différents secteurs.

Afin d’encourager les PME, les onze organisations vont, chacun, emprunter une somme de 100 000 euros remboursable sur deux ans, et ce, avec un taux d’intérêt de 2,5%. Ces entreprises ainsi qu’October marche côte à côte. D’ailleurs, Oliver Goy, le fondateur de ce grand acteur affirme:

C'est une opération symbolique, nous ne voulons pas faire croire qu'Accor a besoin de cet argent. Nous voulons attirer l'attention des PME avec de grands parrains qui passent le message à leur écosystème de clients et fournisseurs, et les incitent à découvrir ce nouveau mode de financement.

Oliver Goy.

Les PME n’ont rien à perdre

Le financement participatif devrait impérativement faire partie des stratégies et des plans d’actions des entreprises. La rapidité du déblocage de fonds favorise, voire stimule, la croissance de ces dernières. De plus, elles peuvent demander des biens immatériels tout en ayant la possibilité d’omettre la caution personnelle.

Afin de faciliter encore plus l’accès à cette offre, le porteur du projet concocte un bonus pour les intéressés, valable uniquement pendant deux ans. Cela concerne le système de parrainage permettant de supprimer les frais de dossier. À savoir que ces derniers sont plus ou moins considérables puisqu’ils représentent, généralement, 3% du montant emprunté.

Une fois en partenariat avec l’un de ces grands groupes, la PME concernée est en mesure de demander jusqu’à 1 million d’euros aux investisseurs inscrits sur la plateforme. Toutes les sociétés peuvent d’ailleurs procéder à cette méthode de financement à condition d’avoir au moins 250 000 euros de chiffre d’affaires.

Après la France, les PME en Espagne, Italie, Pays-Bas et Allemagne peuvent espérer bénéficier de ces avantages.

Retour au de page