Un premier semestre 2018 positif pour le crowdfunding immobilier

billets euros sous forme de maison

Le premier semestre 2018 s’est révélé excellent pour le marché du crowdfunding immobilier. Poursuivant sur sa belle lancée de 2017, le secteur signe un nouveau record. Selon un baromètre tenant compte des réalisations de 23 plateformes de financement participatif sur la première moitié de l’année, les montants collectés atteignent 62 millions d’euros pour 126 projets financés.

Une croissance de +72 %

Après les exploits de 2017 (une collecte de 100 millions d’euros, avec 29 millions d’euros de remboursement), le marché du crowdfunding immobilier poursuit sa croissance. Sur le premier semestre 2018, ce financement participatif enregistre 62 millions d’euros de collecte, soit une progression de +72 % par rapport à la même période en 2017.

Le nombre de projets financés est passé de 85 au premier semestre 2017 à 126 à la fin juin 2018. Les sommes remboursées ont plus que doublé sur un an, pour atteindre 19 millions d’euros. Il en va de même pour les projets remboursés, qui passent de 31 un an plus tôt à 49 à la fin du premier semestre.

Important Sur cette même période, le rendement annuel moyen proposé était de 9,7%, soit une progression de 0,2 point sur un an. Ce qui en fait un placement toujours aussi attractif.

Autre constat qui confirme l’essor du crowdfunding immobilier : 499 786 euros, c’est en moyenne le montant collecté par projet au premier semestre 2018, contre 423 529 euros à la même période en 2017.

De même, la durée moyenne de placement est en hausse : de 16,9 mois un an plus tôt, elle passe à 19 mois au premier semestre 2018.

Une hausse continue des demandes de financement

Dans la liste des régions les plus dynamiques en matière de crowdfunding immobilier, la Provence-Alpes-Côte d’Azur clôt le top 3, derrière l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Ile-de-France qui conserve cette fois encore le premier rang.

Le baromètre a également permis de constater que les demandes de financement continuent de croître sur l’ensemble du territoire, et ce, malgré l’approche des élections municipales de 2020, une perspective qui freine traditionnellement les permis de construire.

Pour ce qui est de la typologie des projets, il s’agit majoritairement de projets résidentiels (57 %). Les 43% restants sont répartis entre :

  • les marchands de biens (14 %) ;
  • les projets d’aménagement (10 %) ;
  • les commerces (8 %) ;
  • les projets hôteliers (5 %) ;
  • les autres typologies de projets qui représentent 5 %.

En ce qui concerne les retards de remboursement, force est de constater qu’il y en a de plus en plus. Depuis 2012, leur taux moyen se situe à 11,3 %.

En revanche, dans les détails, il apparaît que quelques acteurs concentrent les retards : sur l’ensemble des plateformes pris en compte par le baromètre, 18 ne présentent aucun retard, 2 enregistrent des retards de l’ordre de 0 à 25 %. Ce taux dépasse les 25 % sur 3 plateformes.

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