Afin de restreindre les risques de propagation rapide, dès l’apparition de nouveaux cas de Covid, la circulation interne ou externe a été limitée, voire interdite. Une mesure qui a été appliquée pour que le variant Omicron ne se propage pas davantage. La situation a un grand impact sur les activités de la compagnie de transport aérien irlandaise Ryanair.
Depuis le début de la pandémie, les autorités compétentes ont mis en place des restrictions sanitaires pour limiter la transmission rapide du virus SRAS-CoV-2. Certains secteurs d’activité ont pu s’adapter plus ou moins facilement à la situation. D’autres ont profité des confinements pour prospérer. Les professionnels du tourisme et du transport aérien figurent parmi les plus touchés.
Pour les entreprises de transport aérien comme Ryanair, la relance économique tant attendue fut de courte durée. L’apparition du nouveau variant Omicron leur fait craindre le pire. Pour la compagnie irlandaise, l’estimation du manque à gagner se chiffre déjà à plusieurs centaines de millions.
Le bilan des ravages imputable au Covid impose la plus grande prudence. Avec l’apparition du variant Omicron, des mesures gouvernementales ont été adoptées pour prévenir tout risque de propagation incontrôlable. À l’instar des autres compagnies de transport aérien européen, Ryanair risque alors de subir de lourdes pertes. Étant basée au Royaume-Uni, elle se trouve obligée de barrer trois pays sur sa liste de destination, ce qui impactera son besoin de trésorerie.
Une interdiction de voyager à destination du Maroc concerne tous les citoyens des pays membres de l’Union européenne. Mais, pour les Britanniques en particulier, une mesure similaire est en vigueur pour les départs pour la France et l’Allemagne, sauf si le voyageur présente un motif dont l’importance justifie une exception. Ces restrictions tombent au plus mauvais moment, car les réservations sont en principe nombreuses pendant les fêtes de fin d’année.
La compagnie irlandaise a fait savoir récemment qu’elle est obligée de réduire considérablement sa capacité de transport. Les restrictions sanitaires ont faussé ses estimations. Elle prévoyait de transporter environ une dizaine de millions de passagers en décembre 2020. Et en janvier, ces chiffres risquent de baisser à près de 6 millions de voyageurs.
En guise de rappel, bien avant la restriction due au nouveau variant, la compagnie irlandaise prévoyait déjà des pertes atteignant une centaine de millions d’euros. À l’approche de la clôture de son année d’exercice 2021-2022 en mars, elles n’ont cessé d’augmenter. Il convient de souligner qu’elle s’attend aujourd’hui au double de la première estimation. Et pour cause, elle n’atteindra pas son objectif de dépasser les 100 millions de voyageurs.
