Gémo met un trait à la crise et ses conséquences et se prépare un avenir nettement plus conciliant

 jeune homme met ses chaussures

Gémo met un trait à la crise et ses conséquences et se prépare un avenir nettement plus conciliant. Pour s’en convaincre, il suffit de porter un regard sur les objectifs que cette enseigne du groupe Eram s’est fixé d’atteindre pour les trois prochaines années, grâce aux différentes stratégies qu’elle a prévu de mettre en place pour y parvenir.

À l’instar de la majorité des acteurs du commerce non essentiel, Gémo n’a pas échappé aux impacts négatifs de la crise sanitaire à la source de la fermeture de leur local commercial pendant des mois. La seule différence, c’est qu’après la réouverture, ce distributeur de chaussures et de vêtements a vite fait de retrouver ses marques en renouant les liens avec la rentabilité.

Mieux encore, l’enseigne a mis sur pied différentes stratégies qui devraient lui permettre d’atteindre la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires dans les années à venir en misant sur la transition numérique de ses magasins ou en renforçant ses positions à l’international.

L’enseigne retrouve ses marques…

Entreprise spécialisée dans la distribution de chaussures et de vêtements, Gémo figure dans la catégorie du commerce non essentiel. Inutile de préciser que cette filiale du groupe Eram a eu à subir de plein fouet les impacts des fermetures administratives mises en place pour contenir la propagation du coronavirus.

En ce qui concerne l’enseigne, ces mesures ont ainsi eu pour conséquence de réduire à hauteur de 12% ses ventes sur la période d’exercice de 2020 ramenant son chiffre d’affaires à 750 millions d’euros notamment, grâce à l’e-commerce.

Mais cette époque est désormais révolue puisque la réouverture a permis à l’activité de l’entreprise de retrouver son dynamisme se manifestant essentiellement à travers la croissance de 7% des ventes sur la période des soldes de juillet à août. De quoi susciter l’enthousiasme auprès de Philippe Thirache, son directeur général qui ne s’est pas retenu pour dire que :

Nous avons bien géré nos stocks.

Philippe Thirache

Et de faire remarque que :

Avec ce franc démarrage de l’activité sur l’exercice en cours, le niveau d’avant-crise peut être regagné cette année.

Philippe Thirache

… Et se prépare un avenir meilleur

Maintenant que Gémo a retrouvé le chemin de la rentabilité, ses dirigeants estiment qu’il est temps pour l’enseigne de se préparer un avenir en fixant pour objectif :

  • D’atteindre la barre de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires d’ici deux à trois ans ;
  • De créer 100 nouveaux magasins à l’international ;
  • De réduire de 30% ses émissions de CO2 d’ici 2030 ;
  • De porter à 50% la part des matériaux responsables dans ses produits contre 22 % aujourd’hui ;
  • De doubler à 100 millions d’euros ses ventes dans les DOM-TOM et l’international.

Et la liste est longue, mais pour y parvenir, l’entreprise a dédié un budget de 100 millions pour satisfaire le besoin de trésorerie lié à aux investissements qui en découleront. Ce qui devrait passer par :

  • L’ouverture de nouveaux points de vente à Tahiti, en Nouvelle-Calédonie, à Madrid ou en Afrique du Sud ;
  • La signature d’accords de partenariats basés sur le concept du Shop in Shop avec d’autres magasins comme Intermarché ou les stations Total (Argedis) ;
  • La modernisation de ses entrepôts ;
  • L’intégration du nouveau logiciel intégré (ERP) qui accompagnera le développement de la transition numérique dans ses magasins avec du wifi ou des caisses en libre-service ;
  • Le développement de l’approche cross canal, associant ventes physiques et en ligne en favorisant le concept de l’e-commerce qui devrait atteindre 20% de ses clients (10% actuellement).
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