Les jeunes promoteurs algériens peuvent bénéficier d’une aide gouvernementale d’un million de DA

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Pour soutenir ses entreprises locales, le gouvernement algérien a mis en place deux systèmes de prêt auxquels les sociétés en difficulté et les jeunes promoteurs peuvent accéder. Cependant, pour en bénéficier, les enseignes doivent répondre à des critères de sélection stricts. Le ministère en charge donne plus de détails sur les entreprises éligibles.

De plus en plus d’entreprises sont sur une mauvaise pente en Algérie. Certaines d’entre elles ont été frappées de plein fouet par la pandémie du covid-19, tandis que d’autres peinent à relancer leur activité à cause d’un besoin de trésorerie abyssal qu’elles n’arrivent pas à combler.

Pour éviter une vague de faillites, le gouvernement algérien va lancer le Fonds de caution mutuelle garantie risque. Ce prêt sera uniquement accessible aux microentreprises en difficulté. Un critère de sélection assez vague, mais que le ministère a tenu à détailler.

Ce dernier a également expliqué la procédure à suivre pour bénéficier de cette aide gouvernementale.

Les critères d’éligibilité

Tout d’abord, seules les microentreprises seront éligibles à ce financement de la part de l’exécutif. Les sociétés d’envergure continentale et internationale sont donc exclues. Au ministère de préciser :

Une microentreprise est dite en difficulté lorsqu’elle n’est plus en mesure de poursuivre son activité ou de rembourser ses crédits faute de modernisation ou d’adaptation à une nouvelle législation ou réglementation.

Les sociétés dont les activités ont cessé et dont le matériel a été saisi ou vendu par les banques dans le cadre du remboursement d’un prêt sont également considérées comme en difficulté. De ce fait, elles pourront aussi recourir au « Fonds de caution mutuelle de garantie risque ». De même pour les enseignes dont l’activité a été mise à l’arrêt à la suite d’un litige judiciaire avec le fournisseur ou à cause d’une nouvelle législation. Sont aussi inscrites dans la liste les microentreprises immobilisées par une épidémie ou une catastrophe naturelle ayant par exemple entrainé la mort d’une grande partie de leur bétail.

Le ministère rajoute qu’une structure entrepreneuriale peut aussi être considérée comme étant en difficulté si après cessation de son activité, elle a reçu une indemnisation de la part d’une compagnie d’assurance et que cette compensation a servi à rembourser un crédit bancaire. Une situation lui permettant également d’avoir recours à l’aide gouvernementale.

Les jeunes promoteurs sont également de la partie

Pour bénéficier de ce financement de la part de l’exécutif, les microentreprises en difficulté doivent présenter une étude techno-économique réalisée par un expert financier. Ce dernier devra noter dans un document son opinion sur la rentabilité de l’investissement et la récupération du crédit. En clair, ce spécialiste devra étudier si le financement en vaut la chandelle et si la société en question est apte à rembourser ses dettes.

Dans le cas d’une entreprise ayant cessé ses activités à la suite d’une catastrophe naturelle ou de la mort d’une majeure partie de son bétail. Elle devra également se munir de documents justificatifs relatant ces faits lors du dépôt de sa demande.

Pour les enseignes qui ne répondraient pas aux critères « en difficulté » définis par l’exécutif, il existe une autre aide gouvernementale à laquelle elles peuvent prétendre. Il s’agit du « prêt non rémunéré supplémentaire d’exploitation ». Ce crédit vise plutôt à soutenir les jeunes promoteurs qui peinent à démarrer ou poursuivre leurs activités à cause d’un manque de liquidités. Ici, la subvention maximale accordable se monte à 1 000 000 DA.

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