La filière automobile subit des changements majeurs

Industrie Automobile

La filière automobile est en pleine mutation. Les voitures électriques tendent à monopoliser le marché lucratif de l’automobile. Cette évolution apparaît comme une nouvelle opportunité pour les personnes entreprenantes. Cependant, les acteurs restés dans l’ancien système, comme les équipementiers, sont confrontés à des difficultés aggravées par la crise sanitaire.

Le confinement engendré par le Covid a entravé la bonne marche de la plupart des activités générant des revenus. Durant ces longs mois de torpeur, un large éventail de personnes physiques et morales ont dû s’adapter à la situation. Encore aujourd’hui, de nouveaux problèmes apparaissent et tendent à s’aggraver. Et la filière automobile ne fait pas exception.

Entre les séquelles du confinement et la renommée grandissante de nouvelles générations de voiture, un nombre toujours croissant d’entreprises gravitant autour de cette filière rencontre ces derniers temps des problèmes de trésorerie. En effet, plus que jamais, ils doivent faire preuve d’ingéniosité pour y remédier.

De nouvelles contraintes touchent la filière

La filière automobile mobilise un grand nombre d’acteurs, parmi lesquels on retrouve une multitude de sous-traitants et bien entendu les constructeurs. Pour ces derniers, la transition vers l’électrique a été relativement aisée. Les équipementiers ont vu en revanche du jour au lendemain leur gagne-pain disparaître inexorablement. À ce problème s’ajoutent les impacts de la cessation d’activité temporaire lors des confinements, engendrant un besoin de trésorerie croissant. Les chiffres donnés par l’observatoire de l’emploi Trendeo sont alarmants. En 2021, ils sont 2 865 personnes travaillant dans ce secteur d’activité à pointer au chômage.

Les entreprises en question sont condamnées à disparaître si elles ne parviennent pas rapidement à s’adapter pour pouvoir répondre aux nouveaux besoins du marché. Si ce basculement est impossible, elles n’ont d’autre choix que de changer de secteur d’activité. Pour ce cas de figure, la Plateforme automobile apporte sa contribution, en les accompagnant dans leur changement d’orientation et leur proposant de nouvelles activités.

Le gouvernement apporte sa contribution pour venir en aide aux sous-traitants

Afin d’éviter que le taux de chômage ne s’aggrave, le gouvernement a décidé de débloquer des fonds qui s’élèvent à 400 millions d’euros pour les sous-traitants. 300 millions d’euros les aideront surtout à éviter la faillite. Les 100 millions restants serviront à soutenir les localités où elles sont implantées. Le gouvernement prévoit encore d’octroyer une autre aide à la filière automobile d’ici début janvier 2022.

Pour permettre aux entreprises de se montrer compétitives, les employés doivent se former aux nouvelles activités. Le gouvernement, avec des partenaires sociaux, ont créé alors un dispositif pour renforcer les compétences des personnes victimes de la vague de licenciement touchant la filière. Deux professionnels ont été sollicités pour tenir le rôle de conseiller pour faire face aux problèmes rencontrés par les sous-traitants.

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