La FCEI a démontré que les PME canadiennes mettront près de deux ans avant de retrouver leur dynamisme

 entreprise manifacture

Les PME canadiennes mettront près de deux ans avant de retrouver leur dynamisme d’avant la crise sanitaire. C’est l’enseignement mis en avant par la FCEI (Fédération canadienne de l’entreprise indépendante) en publiant les résultats de ses enquêtes menées récemment auprès de dirigeants de structures de moins de 50 salariés opérant au Canada.

Dans le cadre de ses études, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante s’est donnée pour mission de mesurer les perspectives d’évolution des PME maintenant que l’heure de la reprise a sonné.

En publiant les résultats de ses investigations, la FCEI a ainsi démontré que pour l’heure, la confiance est inscrite à la liste des absents pour la grande majorité des répondants estimant que pour eux, il faudrait des mois voire des années pour se relever. Non pas sans raison selon les auteurs de cette enquête indiquant qu’avant de renouer les liens avec leur rythme d’avant la pandémie, ces entreprises se doivent de panser leurs plaies.

Du chemin à faire avant la reprise

Pour les entreprises, se rétablir, c’est beaucoup plus que retrouver un niveau de vente normal et la totalité de leurs employés. C’est aussi le fait de rembourser leurs dettes et de surmonter le choc qui a secoué nos systèmes collectifs.

Fait remarquer François Vincent prenant en compte la situation des PME canadiennes face aux conséquences de la crise sanitaire. Une manière pour ce vice-président de la branche Québec de la FCEI de dire que ces dernières devront encore surmonter des problèmes avant de retrouver leur dynamisme.

De quoi l’inciter à dire que pour les soutenir, le maintien des dispositifs financiers mis en place par les gouvernements serait le bienvenu pour les aider à répondre au besoin de trésorerie lié à la reprise de leurs activités en profitant de l’occasion pour encourager la population à reprendre le chemin de la consommation pour le bien de la fibre économique.

Et puisqu’il est essentiellement question de reprise, la FCEI a fait savoir que là encore, la notion varie d’une entreprise à l’autre. Ce, étant donné que :

  • 46% des répondants pensent qu’il s’agit de retrouver le niveau de vente habituel ;
  • 45% relient la situation au fait de ne plus être autant stressés et anxieux à cause de la COVID-19 ;
  • 44% sur la fin des retards d’approvisionnement et d’expédition à cause de la pandémie ;
  • 40% sur le droit d’ouvrir sans restrictions ;
  • 39% sur le fait d’être libérée des dettes liées à la crise.

Soit, autant d’obstacles que les entrepreneurs se doivent de franchir avant de retrouver leur rythme habituel.

La confiance à la liste des absents

Comme susmentionné, l’objectif principal de cette enquête est de mesurer les perspectives d’évolution des PME en ce qui concerne la reprise qui ne devrait pas intervenir que dans plusieurs mois pour 90% des répondants. Un niveau encore plus élevé auprès des filières les plus impactées par la crise selon la FCEI en faisant allusion aux professionnels œuvrant dans :

  • Les arts et les loisirs à 95% ;
  • L’hébergement et la restauration à 96%.

À cet organisme de préciser :

En moyenne, les propriétaires de PME évaluent à près de deux ans le délai nécessaire pour évoquer un rétablissement complet. Dans l’hébergement et la restauration, ce délai moyen s’allonge à 29 mois, soit près de deux ans et demi.

Ce qui laisse très peu de place aux PME qui voient leur situation d’une manière positive selon les auteurs de cette étude indiquant que seuls 18% des répondants ont avoué qu’ils sont complètement sortis d’affaire.

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