Après 15 mois de survie incertaine, La Compagnie reprend son envol avec un dynamisme inattendu

avion

Avec seulement ses deux Airbus A321 Neo équipés de 76 sièges, La Compagnie était l’une des compagnies aériennes tricolores la moins équipée pour faire face à la crise mettant à l’arrêt ses activités durant des mois rendant peu probable sa capacité de survie. Mais il faut dire que l’entreprise a bien fait de surprendre en abordant la relance avec un dynamisme certain.

Lestée par 15 mois d’arrêt d’activité entrecoupés par quelques vols affrétés, La Compagnie qui avait pour habitude d’enregistrer deux vols par jour sur la période d’avant Covid-19 pouvait à peine générer des revenus pour satisfaire son besoin de trésorerie le plus basique pour tenter de survivre face à la crise.

Mais cette époque est désormais révolue puisque cette filiale de Dreamjet a fini par reprendre les choses en main en profitant de la réouverture pour tenter de retrouver ses marques en précisant dans ce sens que cette compagnie aérienne fait preuve d’un dynamisme déconcertant.

Un aboutissement peu probable vu sa situation durant la crise, mais qui est devenu possible grâce au soutien de ses principaux actionnaires.

La compagnie peut compter sur le soutien de ses actionnaires

Avec une activité à l’arrêt pendant 15 mois, inutile de préciser que l’effondrement du chiffre d’affaires est bien au rendez-vous pour La Compagnie rendant peu probable sa survie et son redémarrage.

Mais il faut dire que pour renaitre de ses cendres, l’enseigne peut compter sur le soutien de ses actionnaires qui, une fois convaincus par le « Plan à trois ans » proposé par l’entreprise mettant en avant sa rentabilité comme élément principal de persuasion, ont accepté de lui prêter main-forte. En ce sens, Christian Vernet, son président a tenu à préciser que :

L’objectif est de dégager un premier résultat d’exploitation positif sur l’exercice 2021-2022.

Christian Vernet

Quant au chiffre d’affaires, M. Vernet estime que le groupe a toutes les chances de retrouver les quelque 80 millions d’euros enregistrés sur la période d’avant-crise en 2022 en espérant atteindre la barre des 90 millions d’euros l’année suivante.

Des arguments qui ont bien fait de persuader les investisseurs décidant de mettre la main au portefeuille pour permettre à La Compagnie de réunir le fonds nécessaire pour son démarrage. Soit :

  • 5 millions d’euros de la part des actionnaires privés de Dreamjet qui ont également converti en capital 10 millions d’euros d’obligations ;
  • 10 millions d’euros de PGE, grâce à l’intervention du fonds d’investissement de la famille Moulin.

La compagnie s’assure un redémarrage dynamique

Grâce à ces aides financières, Christian Vernet ne s’est pas retenu pour dire que :

Nous disposons aujourd’hui d’une trésorerie confortable pour mener à bien notre plan.

Christian Vernet

En ce sens, force est d’ailleurs de constater que la compagnie dispose des atouts nécessaires pour s’assurer un redémarrage dynamique. Pour le dire, il suffit de prendre en compte le fait qu’à peine quelques jours après la reprise des vols 100% classe affaires entre Paris et New York à la date du 12 juin, l’enseigne a annoncé le lancement de deux nouvelles lignes :

  • Paris-Tel-Aviv, à partir du 22 juillet ;
  • Milan-New York, à partir du 22 novembre.

À l’homme à la tête de La Compagnie d’ajouter :

La reprise sera très progressive. D’abord deux vols par semaine en juin, puis quatre en juillet, cinq en août et un vol quotidien à partir de septembre, quand les voyages d’affaires pourront reprendre.

Christian Vernet

Ce, en précisant que la ligne estivale Nice-New York est également opérationnelle tout comme Paris Tel-Aviv ou Milan-New York qui serviront de compléments d’activité selon M. Vernet démontrant son enthousiasme en s’exprimant en ces termes :

Nous avons un produit unique, bien adapté aux préoccupations sanitaires, offrant un niveau de confort de classe affaires pour un prix inférieur de 25% à celui de la concurrence.

Christian Vernet

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