Lexibook est enfin parvenu à réunir les fonds nécessaires pour accompagner la croissance attendue de son activité

capture ecran du site Lexibook 

Comme annoncée à l’issue de la période d’exercice 2017-2018 à fin mars de l’année dernière, Lexibook s’est engagé à réunir les fonds nécessaires qui lui permettraient d’accompagner la croissance attendue de son activité. Un dessein que l’entreprise est parvenue à mener à bien si l’on croit un communiqué dévoilé récemment.

Après plusieurs mois d’attente, Lexibook est enfin parvenu à réunir le capital nécessaire pour accompagner la croissance attendue de son activité peu de temps avant la fin de l’année 2019, alors que ce projet est en coulisse depuis mars 2018.

Le 12 décembre dernier, ce spécialiste français de la fabrication et de la commercialisation de produits électroniques de loisirs a en effet annoncé qu’il a bénéficié d’un placement privé qui lui a permis de disposer d’un montant de plus d’un million d’euros. Celui qui est venu renforcer ses comptes qui a retrouvé ses couleurs depuis novembre dernier après une longue période d’évolution en zone négative.

2019 s’achève en beauté pour Lexibook

À fin mars 2018, Lexibook a annoncé dans un communiqué qu’une capitalisation serait la bienvenue pour lui permettre de répondre à son besoin en fond de roulement (BFR), alors qu’en parallèle, l’entreprise a essuyé une perte nette de 694 000 euros à l’issue de la période d’exercice 2017-2018.

Mais ce spécialiste des produits électroniques grand public a dû patienter jusqu’en mi-décembre de 2019 pour parvenir à ses fins. Tout cela, parce qu’il a bénéficié d’un tour de table fructueux qui lui a permis de réunir les 1,5 million d’euros attendus, grâce à un placement privé.

Dans les détails, l’enseigne a fait valoir qu’il s’agit d’une augmentation de capital réalisée avec suppression du droit préférentiel lui permettant de renforcer ses activités en bourse de 937 500 actions nouvelles représentant 12,08 % de son capital social post-opération. Et ce, pour une valeur nominale unitaire de 0,50 euro, au prix unitaire de 1,60 euro avec prime d’émission.

Et il faut dire que ce n’est pas l’unique bonne nouvelle de l’année puisqu’en début novembre, le groupe a fait valoir que ses comptes ont retrouvé des couleurs au premier semestre comme pour le cas :

  • Des revenus qui ont fait un bond de 43,6 % à 9,74 millions d’euros ;
  • Du résultat opérationnel positif de 434 500 euros contre une perte de 481 800 euros, un an plus tôt.

Soit, autant d’indicateurs permettant à Lexibook de dire que :

« Le premier trimestre fiscal de l’exercice 2019/2020 laisse augurer un exercice de rebond pour le groupe. »

Les projets de développement des activités en sont les bénéficiaires

Comme susmentionné, Lexibook avait besoin de réunir 1,5 million d’euros pour répondre à son BFR, celui qui lui permettrait d’accompagner la croissance de ses activités. Et puisque cette somme est désormais réunie et que la situation financière du groupe a retrouvé son dynamisme, il est désormais en mesure de s’attaquer à ses projets qui se résument en quelques lignes :

  • Le développement de ses produits en propre ;
  • L’optimisation de son activité sous licence qui lui offre une plus grande visibilité à travers des contrats multiannuels ;
  • Le raffermissement de sa position de leader européen des produits électroniques sous licence en développant particulièrement les ventes internationales ;
  • L’amélioration de sa campagne de publicité télévisée sur ses nouveaux robots Powerman ;
  • La production de nouveautés phares sous ses marques propres.

À noter que la société dispose d’ores et déjà des licences clés de 2019 comme La reine des neiges 2, Spiderman, Avengers Endgame ou encore Miraculous. Des blockbusters qui lui permettront de garder une certaine longueur d’avance sur ses principaux concurrents comme le chinois TCL, le coréen LG Electronics ou Sony.

Dans cette lancée, il prévoit d’ailleurs de détrôner Samsung Electronics de sa position de leader mondial en misant essentiellement sur la progression de ses activités en Amérique du Nord, en Europe et auprès de nombreux pays émergents.

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