Les banques adoptent de nouvelles stratégies pour répondre aux besoins de financement du secteur entrepreneurial

des professionnels devant un conseiller bancaire

Autoentrepreneurs, freelances, professions libérales, artisans ou TPME, ces catégories de professionnels, plus que d’autres, éprouvent certaines peines à faire face à leurs difficultés de trésorerie. Une situation qui ne laisse pas de marbre les établissements bancaires qui ont désormais décidé de leur prêter main-forte en mettant sur pied des services adaptés à leurs besoins.

Garanties, délais prolongés des attentes de réponse, taux d’intérêt relativement élevé… nombreux sont les obstacles empêchant les professionnels d’accéder à un emprunt bancaire dans les meilleures conditions pour répondre à leur besoin de financement.

Toutefois, force est de constater que cette situation est sur le point de changer puisqu’une révolution non négligeable est en train de s’opérer dans le secteur bancaire si l’on tient compte du fait que les banques rivalisent d’idées pour leur faciliter la vie en adoptant de nouvelles stratégies basées sur l’intelligence artificielle. Tout simplement parce que ces dernières aspirent à répondre aux attentes de cette catégorie de clientèle.

Les banques ont relevé un défi de taille

Répondre au besoin de trésorerie des professionnels dans les meilleures conditions, c’est le défi de taille qu’ont accepté de relever les banques en décidant de mettre sur pied de nouveaux services allant dans ce sens. Malgré les risques, ces dernières ont en effet décidé d’accorder plus de chance aux TPME, professions libérales, freelances, artisans et autoentrepreneurs. Ce qui sont les plus à plaindre en matière d’accès aux crédits.

Leur objectif principal, accorder des prêts de trésorerie d’une manière quasi instantanée. Et dans ce domaine, le digital lending 3-1-0 de Mybank se montre comme un parfait exemple au niveau international en permettant aux clients de :

  • Remplir la demande d’emprunt en 3 minutes ;
  • D’obtenir une réponse en 1 seconde avec 0 intervention humaine.

En procédant de cette manière, cet opérateur a ainsi trouvé une solution aux délais prolongés des attentes de réponse. Une stratégie qui lui a permis de satisfaire 60% des demandes d’autant qu’aucune garantie n’est demandée et qu’avec une moyenne de 1 à 6% les intérêts sont quasiment insignifiants face aux taux classiques de 20% à 40%.

Ainsi, tout indique que les banquiers ont commencé à considérer les choses d’une manière nouvelle puisqu’au lieu de prendre en compte les bilans financiers des entreprises ainsi que leur valeur patrimoniale, ils préfèrent se focaliser sur :

  • Les décalages de trésorerie courants et réguliers que subissent les emprunteurs ;
  • La manière dont les entrepreneurs gèrent leurs dépenses.

Un revirement qui a permis à Guillaume Almeras, un expert du domaine de dire que :

« Le regard se déplace ainsi de l’entreprise à l’entrepreneur et de l’estimation d’une situation patrimoniale à celle d’un risque proprement managérial. »

Guillaume Almeras.

Les technologies nouvelles au cœur des stratégies

Répondre instantanément à une demande de crédit de trésorerie n’est certainement pas une tâche des plus faciles pour les banques. Toutefois, certaines d’entre elles s’y sont déjà lancées en intégrant les technologies nouvelles au cœur de leurs stratégies. Celles qui permettent :

  • D’anticiper les besoins de financement des clients dans le but d’y répondre dans les plus brefs délais en cas de demande ;
  • De mieux apprécier les risques afin d’éviter les problèmes de remboursement ;
  • De faciliter fortement la gestion financière des petites entreprises, tout en y répondant de manière personnalisée.

Pour y arriver, les opérateurs misent sur les technologies du machine learning. Celles qui d’après Guillaume Almeras doivent :

« Aboutir à un scoring faisant une large place à l’appréciation du risque entrepreneurial. Accorder aux entrepreneurs des crédits immédiats, à travers des traitements de masse automatisés. Contribuer à faciliter fortement la gestion financière des petites entreprises, tout en y répondant de manière personnalisée. »

Guillaume Almeras.

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