Le Covid-19 risque de porter un coup fatal aux entreprises hexagonales présentes en Chine

Billets americains et chinois avec sthétoscope et calculatrice

Différents organismes se sont récemment donné la main dans le but de faire un état des lieux de la situation des entreprises françaises présentes en Chine face à la montée en force du coronavirus. Il en ressort que cette épidémie meurtrière risque de porter un coup fatal à ces dernières qui sont contraintes d’arrêter leurs activités depuis plusieurs semaines.

Conseillers du commerce extérieur (CCE), Chambre de commerce et d’industrie (CCI), ambassade de France, Business France et French Tech, ces organismes se sont donnés pour mission de mesurer l’impacte du Covid-19 sur les entreprises hexagonales opérant en Chine. Dans ce sens, ils se sont approchés de quelque 466 structures entrepreneuriales composées à hauteur de 83% de PME et de TPE afin de les interroger.

Ainsi, cette enquête a permis de constater que la situation risque de porter un coup fatal pour l’ensemble des répondants qui auront à supporter des impacts économiques non négligeables se reflétant principalement à travers la baisse importante des chiffres d’affaires ou à l’arrêt total des activités.

Les chiffres d’affaires baissent à vue d’œil

Nombreuses sont les entreprises françaises à avoir choisi la Chine comme territoire pour développer leurs activités. Leur nombre est ainsi estimé à 2 100 sociétés employant en moyenne quelque 480 000 individus. Et à travers l’échantillon choisi, les auteurs de cette enquête ont réussi à faire valoir que le coronavirus n’a pas manqué d’impacter négativement la situation économique de ces opérateurs.

La preuve en est que 61% d’entre eux ont vu leur chiffre d’affaires enclencher la marche arrière au risque d’afficher un recul net de 50% pour les six premiers mois de cette année.

Une situation qui concerne toutes les branches d’activité. À noter cependant que dans le lot, c’est le secteur tertiaire qui est le plus à plaindre en s’acharnant principalement sur les agences de voyages. À un acteur du domaine d’ajouter :

Tous les voyages sont annulés, nous n’avons plus de travail. Normalement, c’est la période où j’enregistre beaucoup de commandes, notamment pour les séjours d’été.

Ainsi, les opérateurs estiment que durant ce premier semestre, leur chiffre d’affaires chutera probablement jusqu’à 80%.

Le salut à travers la reprise des activités

Depuis que le coronavirus a fait son apparition, la Chine a été contrainte de suspendre la quasi-totalité de ses leviers économiques. Les entreprises françaises présentes sur le territoire n’échappent pas à cette règle, alors qu’elles se retrouvent déjà en très mauvaise posture face à l’arrêt forcé de leurs activités.

Et comme susmentionnée, cette situation n’est pas sans impact négatif sur leurs revenus, alors que ces dernières se doivent de répondre à leur besoin de trésorerie pour régler différentes factures liées au loyer, aux salaires ou encore aux indemnités journalières qui sont désormais des plus courants avec les congés maladie et les mises en quarantaine.

Ainsi, la majorité des entrepreneurs ayant répondu à cette enquête estiment qu’ils trouveront le salut à travers la reprise des activités. Soit vers la moitié du mois de mars pour plus de 50% des répondants et à la mi-avril pour le reste avec l’espoir de retrouver 80% du niveau habituel de leur carnet de commandes.

Dans le cas contraire, ils seront bien nombreux à se retrouver dans une mauvaise passe pour permettre aux auteurs de cette étude de dire que :

Certaines entreprises ne vont pas passer l’été.

À noter que pour survivre, les TPE se doivent d’être en mesure de disposer d’au moins 200 000 euros si ce montant est d’environ 1 million d’euros pour les PME.

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