Contexte toujours difficile pour les commerces de l’hypercentre ajaccien

Marché agricole d'Ajaccio

La fin de l’année 2019 n’a pas été de tout repos pour les commerçants du centre-ville d’Ajaccio. Si les soldes leur ont permis de gagner en trésorerie, elles n’ont pas suffi à atteindre leurs objectifs financiers. Pour doper leur activité au quotidien, les commerces de proximité misent sur l’humain.

Le facteur humain pour attirer et fidéliser les clients

Important Les soldes de janvier n’ont pas généré autant de revenus que les commerces de l’hypercentre ajacciens l’espéraient.

Pourtant, ces derniers comptaient sur cette période pour faire un peu de chiffres après les intempéries et les problèmes d’approvisionnement dus aux mouvements sociaux, et ainsi, combler leurs besoins de trésorerie.

Seulement, ils ont été confrontés à la concurrence des grands centres commerciaux en périphérie, les ventes en ligne, les promotions tout au long de l’année. De plus, la période n’était pas vraiment propice à de grosses dépenses, les ménages étant à sec après les fêtes.

Malgré ce contexte difficile, ils ne se laissent pas totalement abattre et misent sur le regain d’intérêt des acheteurs pour les boutiques de proximité, qui présentent trois avantages de plus en plus plébiscités :

  • le contact humain,
  • la personnalisation du service,
  • le conseil.

Selon eux,

Ce retour de la clientèle dure depuis deux ou trois ans.

Ils y voient la conséquence d’une certaine lassitude générée par l’uniformité de l’offre et s’en servent pour attirer et fidéliser les acheteurs. La plupart optent ainsi pour des horaires d’ouverture très larges, incluant la pause-déjeuner et le dimanche matin. Et les particuliers résidant ou travaillant dans la zone semblent apprécier leurs efforts.

Impact négatif des locaux fermés pour les commerces du centre-ville

Les différentes formes de concurrence ne sont pas les seuls fléaux contre lesquels les commerçants du centre-ville doivent lutter. Les nombreux rideaux baissés réduisent l’attractivité de ces zones, et affectent négativement les résultats de ceux qui se démènent pour garder les lieux en vie.

Outre les locaux commerciaux vacants pour cause de cessation d’activité, de nombreuses boutiques gardent porte close durant l’hiver. En attendant le printemps, le centre prend donc des allures de village fantôme ou de stations balnéaires désertées jusqu’à ce que le mercure remonte.

Si ces pratiques sont légales, elles n’en restent pas moins nuisibles à l’image et à l’économie de toute la capitale régionale. Certains plébiscitent un cadre réglementaire pour favoriser la redynamisation de la cité impériale corse, mais la route est encore longue…

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