Le distributeur en ligne de produits parapharmaceutique Pharmasimple est-il sur le point de procéder à une augmentation de capital ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs à la lecture du récent communiqué publié par l’entreprise. En effet, son fondateur ne semble pas vouloir lâcher les rênes. Après les cessions massives de titres, ce dernier a consenti un prêt de 250 000 euros à l’entreprise.
Après une année 2018 difficile, Pharmasimple s’était bien rattrapé sur le premier semestre 2019 avec des résultats exceptionnels, surtout à partir de la fin du mois de mai.
Les perspectives d’évolution de l’entreprise étaient particulièrement prometteuses. Raison pour laquelle les observateurs se sont interrogés sur les cessions massives de titres Pharmasimple.
La décision semble effectivement étrange étant donné que les dirigeants de l’entreprise avaient nié tout projet d’augmentation de capital. L’opération lui a toutefois permis de collecter 2,2 millions d’euros.
Depuis le mois d’août, la valeur boursière des actions Pharmasimple a chuté de près de 50 %. L’entreprise a dû contracter de nouveaux emprunts pour assurer le paiement de ses échéances à court terme. En effet, face à la forte progression du chiffre d’affaires de l’entreprise depuis le début de l’année, ce prêt est devenu une nécessité.
Au total, l’emprunt se chiffre à 500 000 euros. La moitié provient de la société régionale d’investissement de Wallonie et le reste du fondateur même de Pharmasimple, Michael Willems.
Selon le communiqué de l’entreprise,
La somme devra être remboursée dans un délai de six mois. Elle permettra par ailleurs à Pharmasimple de financer le besoin en fonds de roulement lié à la concrétisation de ses perspectives d’évolution.
Toujours selon les déclarations de l’entreprise,
Cette somme reste toutefois insuffisante.
C’est pourquoi Pharmasimple envisage sérieusement de revoir à la hausse son capital social.
Des discussions seraient en cours concernant les modalités et le coût du ticket d’entrée. Michael Willems avait pourtant nié l’éventualité d’une ouverture du capital à peine quelques jours auparavant, déclarant qu’il entend
Conserver le titre de premier actionnaire de son entreprise.
Michael Willems
D’ailleurs, pour prouver sa volonté, il n’a pas hésité à mettre les 250 000 euros dans le pot.
