Les entreprises commencent à s’intéresser aux acteurs non bancaires

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Une étude récente a permis de constater qu’en matière de services et d’offres de trésorerie, les banques arrivent à satisfaire la grande majorité de leur clientèle du secteur de l’entrepreneuriat. N’empêche cependant que les entreprises commencent à prêter attention aux acteurs non bancaires qui semblent disposer d’une longueur d’avance, grâce à l’innovation technologique.

Avec 9 entreprises sur 10 qui se disent satisfaites de leurs services de trésorerie, les banques peuvent se vanter de leur suprématie sur le secteur de la finance. Toutefois, une enquête récente effectuée auprès de 380 trésoriers répartis à travers l’EMEA et l’Europe a permis de constater que cette notoriété risque fort de s’estomper dans les années à venir.

Tout cela, parce que ces derniers sont également bien nombreux à penser à une solution alternative capable de répondre à leurs attentes. Et dans ce domaine, cette étude intitulée Digital Disruption Comes to the Corporate Treasury du baromètre Finastra indique un penchant pour les acteurs non bancaires qui disposent des outils jugés en mesure de les satisfaire.

Les attentes des entreprises évoluent

Pour les entreprises, les offres financiers classiques proposées par les banques ne suffisent plus même si ces dernières sont parfaitement en mesure de répondre à leur besoin de trésorerie ou à d’autres offres de la même trempe.

Tout cela, parce que les attentes de ces dernières ont évolué pour accorder davantage de place à l’innovation technologique que d’autres acteurs financiers sont en mesure de satisfaire. À Finastra de préciser dans une note que :

« La forte demande de services de trésorerie non bancaires coïncide avec le besoin grandissant des trésoriers à trouver de la valeur ajoutée grâce aux nouvelles technologies qui leur permettent de faire des paiements en temps réel ».

Dans ce sens, l’enquête menée par cet organisme a permis de découvrir que les prestations en open banking intéressent 29% des responsables questionnés. Dans les détails :

  • 55% d’entre eux y voient un outil permettant d’avoir une plus grande visibilité sur leurs liquidités ;
  • 58% s’attendent à réduire leurs frais d’exploitation, grâce aux API standardisés ;
  • 53% y voient un levier permettant d’accéder à de nouveaux services issus d’acteurs non bancaires.

Mais il faut dire que les trésoriers s’intéressent davantage à trois services clés si l’on croit leur intérêt pour :

  • Le reporting des paiements en temps réel qui attire 74% des interrogés ;
  • Le cash management qui séduit 66% des responsables
  • La gestion des risques qui s’accapare 58% des votes.

Les regards se détournent

Les entreprises sont bien nombreuses à être satisfaites des services de leur banque pour représenter 9 voix sur 10. N’empêche cependant qu’avec un rapport élevé à 70%, elles sont aussi beaucoup à penser à basculer vers d’autres opérateurs dans les cinq prochaines années pour permettre aux analystes de Finastra de dire que :

« La suprématie des banques en matière de services de trésorerie d’entreprise est menacée par de nouveaux entrants non bancaires ».

Il se trouve en effet que ces structures espèrent confier différentes tâches à ces nouveaux entrants en misant principalement sur :

  • Les services de base que sont les paiements pour 71% des intéressés ;
  • Le change et les pools de liquidités pour 67% ;
  • Les réseaux d’échanges et de chaîne d’approvisionnement pour 56%.
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