Vallourec entame 2019 avec des résultats encourageants au premier trimestre

capture ecran du site Vallourec

Pour Vallourec, 2019 pourrait être le début de la fin d’une longue période d’hibernation. C’est du moins ce que laissent croire ses performances enregistrées durant les trois premiers mois de cette année qui ont par la même occasion permis à ce fabricant de tubes sans soudures de tabler pour une forte croissance de ses objectifs financiers pour toute la saison.

Entreprise spécialisée dans la fabrication de tuyauteries destinées à servir de conduites de puits de pétrole, Vallourec dépend de l’évolution du marché de l’or noir.

Et avec la baisse des transactions qui a fait rage dans ce domaine ces derniers temps, ses chiffres d’affaires ont également chuté. Du moins jusqu’au premier trimestre de cette année où l’ensemble de ses indicateurs de croissance ont affiché une certaine progression.

Tout cela parce que les investissements des producteurs pétroliers ont repris pour donner un nouveau souffle à l’enseigne qui y voit d’ailleurs une belle opportunité qu’elle est désormais confiante quant à l’essor de ses activités pour toute la saison 2019.

La reprise du marché du pétrole et du gaz comme levier

L’état de santé des activités de Vallourec dépend de celui du marché du pétrole et du gaz. Ainsi, avec la reprise des investissements pétroliers en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient qui a bondi de près de 30% au premier trimestre 2019 et qui s’est associé à un accroissement des prix sur les produits tubulaires en Amérique du Nord, l’enseigne sort également de sa torpeur.

L’embellie de la performance de ses activités commerciales qui en sont liées en est la preuve en affichant une croissance considérable de 37%. S’ajoutant à cela, l’enseigne pouvait également compter sur la branche industrie qui a bondi de 31%.

Et il faut croire que le groupe compte sur la poursuite de cette relance pour atteindre ses objectifs financiers sur l’ensemble de l’année. Ainsi, il prévoit une forte croissance de son résultat brut d’exploitation ainsi qu’une appréciation de son besoin en fond de roulement. Et ce, à travers un investissement industriel de 180 millions d’euros et un plan d’économies de 200 millions d’euros.

Pour l’entreprise, l’objectif annuel est donc fixé, mais d’après certains analystes, rien n’est encore sûr en soutenant que le niveau actuel des cours du pétrole est lié à des tensions géopolitiques. Celles qui pourraient entraîner une dégradation du contexte macro-économique notamment face à la mésentente sino-américaine.

D’ailleurs, ces derniers estiment que Vallourec demeure vulnérable en tenant compte de son niveau d’endettement qui a progressé pour atteindre 2 125 milliards d’euros à fin mars dernier contre 2 milliards d’euros trois mois plus tôt.

Un premier trimestre plutôt encourageant

Il va sans dire qu’avec la relance du marché pétrolier, Vallourec est confiant quant au développement de ses activités ainsi que l’amélioration de ses données financières pour toute la saison. Il y a de quoi d’ailleurs si l’on tient compte de ses résultats enregistrés au premier trimestre qui ont été plutôt encourageants.

Ce serait bien le cas pour ses actions boursières qui ont accéléré de 8,5% à 2,44 euros pour permettre à son titre d’atteindre une progression de 80% ou encore de son Ebitda qui a progressé de 6,5% pour atteindre 62 millions d’euros contre un recul de 5 millions d’euros en 2018 sur la même période.

S’ajoutant à cela, l’on peut également citer l’accroissement de 19% à 1,025 milliard d’euros de son chiffre d’affaires ou encore la baisse de sa perte nette qui s’est retrouvée à 90 millions d’euros contre 170 millions d’euros au premier trimestre de l’année dernière.

À noter qu’une baisse du nombre de jours du besoin en fonds de roulement permettant de disposer d’un free cash-flow de 159 millions d’euros a contribué à ces embellies en précisant que la croissance globale du groupe aurait était mieux cotée si elle n’était pas pénalisée par la sous-performance du pôle énergie électrique.

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