Les retards de paiement touchent de plus en plus de PME

 gestion des finances

Le bâtiment est un secteur difficile, en particulier pour les PME. Aujourd’hui, nombre d’entre elles se retrouvent en faillite pour défaut de paiements. Un manque de capital qui impacte aussi sur leurs fournisseurs et, à fortiori, sur la profession tout entière. Parmi les pistes avancées pour remédier à la situation, l’affacturage inversé semble être la meilleure solution.

L’affacturage inversé, la solution miracle ?

L’affacturage a longtemps été considéré à tort comme un recours ultime pour une entreprise au bord de la faillite. Mais c’est bien plus que ça.

Même en présentant un besoin en trésorerie moindre, la PME peut recourir à l’affacturage pour pouvoir payer rapidement ses fournisseurs et lancer immédiatement des chantiers.

Toutefois, un obstacle subsiste. La pratique de l’affacturage inversé n’est toujours pas valable en France. Pourtant, la situation est critique pour de nombreuses PME. Elles sont de plus en plus nombreuses à mettre la clé sous la porte pour cause de défaut de paiement.

Pire encore, récemment, 3 PME se sont retrouvées condamnées au paiement d’une amende supérieure à 500 000 euros, toujours à cause des retards de paiement.

Selon les chiffres publiés et relayés par Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État au Ministère de l’Économie,

les PME ont aujourd’hui besoin de 19 milliards d’euros pour pouvoir faire face à toutes leurs charges.

Agnès Pannier-Runacher.

Le gouvernement travaille à le mettre en place

Interrogée par les députés sur l’avancement de la mise en place sur les marchés publics de l’affacturage inversé, la secrétaire d’État a assuré que

le gouvernement est en train de mener une réflexion sérieuse à ce sujet ainsi qu’à la façon de le rendre plus pérenne et vraiment utile à l’économie des PME.

Selon toute vraisemblance, l’affacturage inversé devrait être valable à partir de la promulgation de la loi PACTE.

Grâce à l’affacturage inversé, les PME peuvent poursuivre leurs activités, malgré leurs difficultés en matière de trésorerie. Il faut savoir qu’aujourd’hui, ce manque de liquidité est la source des problèmes de 25 % des PME.

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