La démarche de titrisation représente une aubaine pour les Fintech

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Parmi les mécanismes qui facilitent le quotidien des start-up de la finance figure la titrisation. Depuis quelques années, cette technique financière connaît un succès fulgurant. Toujours est-il que les entités de titrisation peuvent agir en dehors du monopole bancaire, y compris lorsqu’il s’agit d’octroyer des crédits. Elles peuvent émettre des titres pour financer ces opérations.

Actuellement, les Fintech peuvent se faire une place parmi les organismes autorisés à distribuer des prêts aux particuliers et aux entreprises, et ce, au moyen de la titrisation.

Cette offre est censée valoir pour 24 heures. Par la même occasion, les jeunes pousses accèdent à une large palette d’investisseurs aptes à contribuer au financement de l’offre de crédit, tout en se passant des règles qui régissent le secteur bancaire classique.

Autre avantage : les jeunes pousses ont la possibilité de consacrer les fonds propres au bon fonctionnement des activités financières au lieu de les mobiliser pour l’accomplissement des démarches administratives.

Jouer le rôle d’intermédiaire financier sans se soucier du financement des offres de prêt

Les tours de table réalisés par le biais de véhicules de titrisation régis par la réglementation française pourraient s’avérer pratiques pour les pépites de la finance. Elles pourraient obtenir, s’agissant des investissements alternatifs, des financements auprès des family offices et des personnes les mieux loties dans le monde.

Ces investisseurs peuvent céder des fonds en ayant par exemple recours au financement participatif. Les prêts de pair à pair comptent aussi parmi les modèles anglo-saxons.

Ceci dit, les Fintech se focalisent sur des activités à forte valeur ajoutée, comme le fait de servir d’intermédiaire entre les prêteurs et les demandeurs de prêts. Pour ce faire, elles développent des plateformes à la pointe de la technologie, en utilisant des algorithmes, sur la base de nouveaux modèles.

Tel est le moyen qu’elles emploient, selon France Fintech (qui représente les nouveaux acteurs), pour s’adapter à l’évolution des tendances de consommation et proposer des services financiers novateurs.

Procéder à la titrisation permet aux Fintech de s’adonner aux métiers des banques classiques

Les établissements traditionnels se voient contraints de collaborer avec les nouveaux arrivants en vertu de la nouvelle directive DSP2. Est-ce la raison de l’ascension des Fintech dans le secteur bancaire ? L’association France Fintech en a dénombré 350 sur le territoire en 2018. En plus de proposer des solutions alternatives de paiement et d’épargne, elles se lancent dans l’affacturage et œuvrent dans la gestion d’actifs.

Autre domaine de prédilection des jeunes pousses : les opérations de crédit via les organismes de titrisation. Puisque ces derniers ne sont pas obligés de se tenir au monopole bancaire, ils peuvent accorder des prêts directement ou par le biais d’un système de refinancement.

Dans ce cas précis, des fonds propres réglementaires sont libérés pour pouvoir octroyer d’autres lignes de crédit sans avoir à rehausser le coût ni le capital.

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