Le travail hybride a gagné son ticket d’intégration dans les mœurs des Français

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Le travail hybride a gagné son ticket pour s’intégrer dans les mœurs des Français. C’est du moins, le point de vue du groupe IWG mettant en exergue les indicateurs pointant dans ce sens dans un rapport publié récemment. Une croissance portée par différents leviers selon ce leader mondial des espaces de coworking.

Présent dans 175 pays et comptant plus de 3 300 sites à son actif, IWG peut se targuer d’être le leader mondial des espaces de coworking. Inutile de préciser que le groupe est aussi implanté dans l’Hexagone à travers plus de 130 sites répartis sur l’ensemble du territoire.

Ce qui fait de la France le 1er marché du groupe sur le Vieux continent et le 2ème au niveau mondial après les États-Unis. Une notoriété qui aurait tendance à se renforcer selon Mark Dixon, le PDG de l’entreprise estimant que le secteur tricolore dispose de différents atouts pour assurer sa croissance notamment, grâce à l’engouement des Français pour le travail hybride.

Le travail hybride a de l’avenir en France

À la tête d’un groupe leader dans le domaine des espaces de coworking, Mark Dixon est bien placé pour dire que le travail hybride a de l’avenir dans l’Hexagone en faisant valoir que :

La France est l’un des pays où le potentiel de développement du travail hybride est l’un des plus importants. Et si la dynamique se poursuit, elle pourrait même rattraper les États-Unis.

Mark Dixon

Ce responsable a même indiqué que :

Son développement est irréversible, nous voyons que la flexibilité est une demande croissante des travailleurs français et des entreprises.

Mark Dixon

Ainsi, M. Dixon pense à une tendance de fond qui s’est déjà manifestée au premier trimestre de cette année à travers une demande en forte croissance avec une hausse de 45% des visites en local commercial rien que pour la région Auvergne-Rhône-Alpes.

D’ailleurs, le groupe veut accélérer sa croissance dans cette partie du pays. Et pas seulement, puisque l’enseigne se développe d’ores et déjà sur la Côte d’Azur, en Bretagne, dans le Pas-de-Calais ou la région bordelaise et un peu partout sur l’ensemble du territoire. Son objectif, atteindre la barre des 1 100 centres dans un avenir proche.

Différents leviers pour assurer sa croissance

Pour IWG, viser les 1 100 centres en France n’est pas un choix fortuit selon ses dirigeants indiquant que dans l’Hexagone, le groupe dispose de différents leviers pour assurer sa croissance. Ce serait bien le cas avec le changement de comportement des Français selon Mark Dixon faisant remarquer que :

Les travailleurs ne veulent plus retourner cinq jours sur cinq au bureau, mais ils ne veulent pas non plus revenir au tout télétravail.

Mark Dixon

Et de préciser :

Le flux office entre domicile, bureau et espaces de coworking pour ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas travailler complètement chez eux est une solution pratique. Il va dans le sens d’une aspiration à une meilleure de qualité de vie, où les temps de transports entre domicile et travail sont réduits, ce qui est d’ailleurs plus écologique.

Mark Dixon

Un avantage majeur pour les opérateurs spécialisés dans ce domaine selon cet expert ajoutant que les employeurs y trouvent également leur compte pour les encourager à emprunter cette voie en faisant valoir que :

Le travail hybride permettrait également aux entreprises d’économiser en moyenne 9 460 euros par an par employé en réduisant les coûts fixes de fonctionnement des sites des entreprises.

Mark Dixon

À cela s’ajoute la volonté des autorités à soutenir l’activité selon ce PDG soulignant que :

Le gouvernement, les collectivités et les villes nous ont ouvert leurs portes pour signer de nouveaux contrats.

Mark Dixon

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