Un programme de subvention pour la construction de crèches privées

deux bébés en crèches

Une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale montre que la crèche est le meilleur mode de garde pour les tout-petits. Or, selon un baromètre de l’économie de la petite enfance, des millions d’enfants âgés de moins de 3 ans ne peuvent y obtenir une place en France. Conscient de ce problème, l’État a lancé un plan d’investissement pour y remédier.

Même pas la moitié des demandes de place en crèche ont obtenu une réponse favorable, selon les résultats d’une enquête publiés l’an dernier par la FFEC ou Fédération des entreprises de crèches. Soulignons que les capacités d’accueil varient considérablement d’une région à l’autre, voire d’une ville à une autre.

À titre d’exemples, Paris dispose de pas moins de 55 places libres pour une centaine d’enfants alors que l’Aisne peut accueillir seulement 6 % des enfants.

Un plan d’aide à l’investissement a été alors lancé par l’État pour inciter davantage les acteurs économiques à investir dans les structures adaptées aux besoins des jeunes enfants.

Les investisseurs privés s’intéressent aux crèches

Les crèches privées sont en plein développement. Même si leur construction ne s’improvise pas, les investisseurs s’y intéressent particulièrement en ce moment. Pour rappel, elles sont soumises à des normes de sécurité rigoureuses. Dans la pratique, l’ouverture de ces locaux ne s’effectue généralement qu’un an après la promesse de bail commercial.

Alliance Foncière SAS fait aujourd’hui partie des nombreuses entreprises à s’intéresser de près aux crèches. Elle projette de créer près de 250 places supplémentaires tous les ans. Elle réalise des levées de fonds pour pouvoir concrétiser ses projets.

Le manque de places en crèche

Parce que souvent, il n’est plus possible de trouver une place en crèche, les parents se retrouvent dans l’obligation d’opter pour d’autres solutions telles que :

  • l’assistance maternelle ;
  • la garde des grands-parents ;
  • un parent au foyer par obligation (souvent la mère).

C’est pour remédier à la situation qu’un programme de subvention a été lancé par l’État. Il propose un financement qui oscille entre 7 400 euros et 13 300 euros par berceau. Il s’agit d’un Piaje ou plan d’investissement pour l’accueil du jeune enfant, ayant pour objectif l’ouverture de 30 000 places supplémentaires d’ici l’année 2022. Afin d’être exigible, il faut que la crèche :

  • prouve sa viabilité économique ;
  • soit accessible à tous ;
  • réponde à des critères imposés par la Caisse nationale des allocations familiales.
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