Les bailleurs à Elbeuf sont appelés à modérer les loyers

Paysage de Normandie

L’attrait touristique d’une ville contribue grandement à sa performance économique. Les villes où le commerce marche se doivent d’exceller continuellement dans le domaine. Dans ce sens, ce n’est pas uniquement l’autorité qui est en mesure de changer les donnes, car les acteurs principaux ont aussi leur apport, d’une part pour leur recette, et d’autre part pour celle de la commune.

Elbeuf, une ville dans laquelle l’attractivité commerciale est quelque peu délaissée, cherche à changer de cap. Dans ce sens, elle fait appel au bureau du Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) afin de donner vie à ces rues stratégiques.

L’idée est de mettre en avant certains projets qui méritent d’être financés. Dans ce sens, nombreuses sont les parties prenantes à ce plan. Notamment, les consommateurs, les entreprises, les bailleurs et aussi les étudiants en Management des unités commerciales (Muc). Chacun ayant ses points forts à mettre en valeur. Les porteurs de projet disposent d’un an pour convaincre le Fisac.

Dénicher une idée de génie

Avant son projet, Elbeuf a déjà bénéficié d’une aide du Fisac qui lui a permis d’embellir certaines grandes rues de la ville. Afin d’avoir toutes les informations nécessaires, les organisateurs ont besoin d’approcher les clients tant les particuliers que les entreprises afin d’avoir une idée sur l’habitude de consommation et l’état des lieux du commerce.

À l’issue de ces enquêtes, les résultats doivent refléter les points à améliorer, notamment concernant la qualité et la présentation des zones commerciales. Mais également, la commodité de l’endroit. Cela inclut entre autres le stationnement et la facilité d’accès.

En appui à cette démarche, des équipes d’étudiants en première année de Muc font leur preuve par le biais d’une idéathlon sur un thème qui se porte sur des idées innovantes permettant de valoriser le centre-ville d’Elbeuf. Avec l’aide d’un professionnel, ces jeunes montrent le meilleur d’eux-mêmes. Grâce à la participation de ces intellects, le maire de la ville espère trouver la bonne voie :

« Cette étude doit permettre un état des lieux, d’avoir des regards croisés pour définir une trajectoire ».

En sus, la technologie doit se trouver au centre des idées adoptées par les lieux commerciaux. Outre l’emplacement, la visibilité importe également. Pour ne pas dire que ce critère l’emporte sur toutes les lignes. D’ailleurs, le maire confirme :

« Certes, il faut conforter les acquis, mais, désormais, les commerçants doivent utiliser Internet et les réseaux sociaux pour se faire connaître et faire venir les clients. Ceux qui l’ont compris s’en sortent mieux que ceux qui résistent ».

Les propriétaires doivent se remettre en cause

À part les initiatives des commerçants se trouvant sur place, le plus grand manque à gagner revient aux propriétaires. En effet, le loyer qu’est un point fondamental d’un bail commercial entrave le développement de ces gérants.

Dans ce sens, ces bailleurs sont invités à jauger la réalité dont le commerce fait face quotidiennement. Cela est fait dans le but de réduire le coût de la location. Dans le cadre du projet, les responsables de la ville ont sollicité spécialement tous les investisseurs en immobilier par écrit.

Visiblement, le seuil de rentabilité des acteurs est pénalisé par le loyer extrêmement élevé. D’autant que ceux-ci ont encore à supporter la rénovation et l’entretien des lieux.

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