L’emplacement reste déterminant en investissement immobilier

Emplacement commercial

La croissance a ralenti au cours du premier semestre, tandis que la hausse des prix du carburant et du tabac a récemment provoqué une vague d’inflation. Face à cette conjoncture et les instabilités en Espagne et en Italie, les investisseurs immobiliers se doivent d’être vigilants. Dans une logique de prudence, mieux vaut donc privilégier les emplacements de qualité qui restent des valeurs sûres.

Les bureaux recherchés dans les grandes métropoles actives

Au premier et deuxième trimestre, le taux de croissance de l’économie française était respectivement de 0,2 % et 0,3 %. Malgré ce ralentissement, qui touche aussi bien la France que l’ensemble de la zone euro, le gouvernement a décidé de maintenir sa prévision de croissance à 2 % en 2018.

Toujours encouragées par la reprise, les entreprises continuent d’alimenter la demande en bureaux et locaux commerciaux, surtout dans certaines zones urbaines. Pour la Capitale, les recherches portent surtout sur les QCA de Paris et la première couronne ouest. Les grandes villes régionales actives sont également plébiscitées.

Par ailleurs, la diversification des investissements est un atout contre les risques conjoncturels.

Important Actuellement sujet à des instabilités politiques, le sud de l’Europe, notamment l’Espagne et l’Italie, constitue une zone peu attractive.

Les pays du Nord sont plus sûrs, comme les Pays-Bas ou l’Allemagne, qui restent des zones d’investissement particulièrement intéressantes.

Les surfaces en centre-ville restent des valeurs sûres dans l’immobilier commercial

Les activités touristiques constituent aujourd'hui un secteur très dynamique, la France étant au premier rang des destinations mondiales. Le commerce relatif à ce domaine est donc favorisé, surtout avec l’ouverture des boutiques le dimanche.

Ceci accroît l’attractivité des surfaces et murs commerciaux dans les villes, qui s’avèrent plus intéressantes que les périphéries souffrant de suroffre en immobilier commercial. L’hôtellerie profite également de ce vent favorable qui souffle actuellement sur le tourisme, dont les boutiques-hôtels, toujours en centre-ville, et les mobile homes de luxe.

Même si le ralentissement constaté au premier semestre ne préjuge pas du rythme de croissance à venir, il convient de rester prudent.

Selon un responsable d’une société de gestion de solutions d’épargne très connue, « les investisseurs ne doivent pas délaisser les fondamentaux du marché immobilier, en misant notamment sur des emplacements de qualité ». La décision d’investissement doit donc en premier lieu être motivée par ce critère.

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