À l’instar d’une voiture que vous allez soigneusement bichonner et faire réviser avant d’être proposée à la vente, la cession d’une entreprise se prépare en amont afin de séduire le repreneur éventuel et mettre toutes les chances de votre côté. Cela implique naturellement un audit de l’état comptable de l’entreprise, mais pas seulement.
Pour tirer le meilleur profit de la cession de votre entreprise, une bonne préparation s’impose. Pour cela, il est important de s’y prendre plusieurs années à l’avance. En effet, il est parfois nécessaire d’opérer un « toilettage » de l’existant pour vendre rapidement, ce qui coûte du temps et… de l’argent.
Ensuite, il faut aussi anticiper les démarches administratives et juridiques qui risquent de retarder votre projet, comme les litiges en cours, la résiliation du contrat de bail commercial, l’obtention de l’accord des associés ou encore la séparation de l’immobilier de l’exploitation.
Lorsque vous vendez une voiture d’occasion, ne prenez-vous pas toutes les dispositions nécessaires (révision du moteur, lavage de la carrosserie, nettoyage de l’intérieur…) pour la présenter sous le meilleur jour ? Il en est de même pour une entreprise.
Important Vous devez vous préparer préalablement pour ne pas faire fuir l’acheteur potentiel.
Cela passe non seulement par un audit des états financiers de l’entreprise, mais aussi par un examen des facteurs susceptibles de décourager l’acheteur et par une recherche de solutions à ces freins, qui peuvent être de différente nature : humains, concurrentiels, matériels, financiers…
Concrètement, avant de vendre votre entreprise, pensez à tout remettre en ordre et, éventuellement, valoriser l’existant.
En sachant que le repreneur et ses conseillers seront à l’affût du moindre couac dans votre livre de comptes et que vous garantissez l’exactitude des informations déclarées dans le cadre de la GAP (garantie d’actif et de passif), il vaut mieux respecter un certain formalisme.
Pour cela, vous avez intérêt à recourir à des conseillers externes pour détecter les points faibles de l’entreprise et y apporter les ajustements nécessaires. Il peut s’agir de juristes, notaires, avocats, experts comptables, experts sécurité…
Chaque spécialiste pourra ainsi intervenir sur des aspects règlementaires, structurels, opérationnels en procédant à un audit et en formulant des recommandations.
