La mairie de Paris renforce la lutte contre les offres de locations illégales

Mairie de Paris

À Paris, destination prisée par les touristes, la location saisonnière est en plein essor. 2,6 fois plus lucrative que la location longue durée, cette pratique nécessite cependant une autorisation municipale. Un bon nombre de logements sont aujourd’hui loués illégalement. Airbnb, le géant américain spécialisé dans le logement locatif, s’engage ainsi aux côtés de la mairie de Paris pour lutter contre ce phénomène.

Une forte proportion d’offres illégales

Le site Airbnb recense près de 60 000 logements à louer à Paris. Il est en revanche difficile de connaître la proportion de logements mis en location saisonnière en toute légalité, et le nombre de location réalisée illégalement. En effet, pour pouvoir louer une résidence secondaire aux touristes, les propriétaires doivent transformer leur bien en local commercial et obtenir une autorisation de la Ville de Paris.

Cependant, d’après la mairie de Paris, les logements destinés à la location occasionnelle et répondant aux critères cités ci-dessus sont au nombre de… 112. Un chiffre « ridiculement » bas compte tenu de l’offre existante. En effet, rien que dans les quatre premiers arrondissements de Paris, la proportion de logements loués de manière occasionnelle est estimée à 7 %.

Dans le XVIIIe, le XIe et le Xe, cette proportion est d’environ 4 %. Or en 2013, le nombre de logements recensés dans la capitale d’élevait à 1,35 million.

Des mesures pour encourager les propriétaires à régulariser leur situation

Pour exhorter les propriétaires à se conformer à la réglementation en vigueur, la mairie de Paris a mis en ligne – depuis plus d’un an – une liste des propriétaires disposant d’une autorisation en bonne et due forme.

Elle a également signé un accord de partenariat avec Airbnb, qui s’engage à informer davantage les utilisateurs de l’illégalité de certaines offres de location, entre autres une résidence secondaire mise en location, ce qui est formellement interdit, ou encore le cas d’une location qui dure plus de 10 nuitées par mois, soit quatre mois par an, etc.

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