Les TPE/PME sont contraintes de diversifier leurs sources de financement

credit pour un endroit commercial

Face à la réticence des banques à leur octroyer des prêts, les TPE/PME sont contraintes de demander des financements auprès des associations opérant dans le microcrédit.

L’attitude des banques vis-à-vis des TPE/PME n’est plus un secret pour personne. Le syndicat des indépendants sont hostiles aux raisons qui les poussent à être aussi réticentes. Les banques ne doutent effectivement pas de la capacité de ces petites entreprises à rembourser.

Pour pallier ce souci, ces dernières se tournent vers des associations de microcrédits. En 2015, un chiffre record correspondant au nombre de personnes ayant pu créer leur propre entreprise a été enregistré.

Des banques trop frileuses

Le syndicat des indépendants tirent la sonnette d’alarme : les banques sont réticentes à octroyer des prêts aux petites entreprises. Une attitude qui s’explique par l’appât du gain plutôt que par peur du risque.

Jeanne-Marie Prost, médiatrice nationale du crédit sur le financement des TPE-PME a récemment envoyé son rapport au ministre de l’Économie, afin de s’assurer que le gouvernement s’empare du sujet. Ce rapport porte notamment sur les difficultés auxquelles les entreprises de moins de 20 salariés se heurtent dans leur quête de financement.

Madame Prost souligne aussi que les banques sont trop vigilantes sur l’intérêt et les frais engendrés par les découverts, parce qu’en réalité leur réticence n’est pas à attribuer à un manque de confiance dans la capacité de ces petites entreprises à rembourser.

Vers une autre solution ?

Fort heureusement, les TPE-PME peuvent se tourner vers des associations comme l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) pour financer leur projet. Grâce à ce type de financement, l’année 2015 a enregistré 160 000 personnes ayant pu monter leurs propres affaires.

Parmi elles figure Thiviya Ramaratnam qui s’est vue octroyer un crédit d’environ 10 000 euros. Cette gérante d’une boutique de vêtements et de bijoux à Strasbourg a ainsi pu louer un local commercial et acheter des marchandises.

On peut aussi parler de Felix Steinmetz, un jeune réalisateur qui a souscrit un prêt 4 000 euros pour créer sa boîte de production et s’acheter du matériel comme un stabilisateur d’images.

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