L’attrait de la loi Pinel pour les professionnels

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La loi Pinel profite surtout aux artisans, commerçants et TPE. Bien évidemment, elle se révèle ainsi pour le moins contraignante pour les propriétaires.

La loi Pinel a vraisemblablement été promulguée pour protéger les artisans, les commerçants et les TPE. Elle se révèle effectivement quelque peu contraignante pour les propriétaires. Ceux-ci sont ainsi appelés à plus de transparence dans les dites « charges locatives ».

Les impacts de la loi Pinel se font surtout sentir lorsqu’il s’agit d’un local professionnel. Elle a par exemple revu à la hausse la durée du bail dérogatoire. Un état des lieux d’entrée et de sortie est aussi recommandé au locataire et au bailleur.

L’essentiel à savoir sur la loi Pinel

Promulguée en juin 2014, la loi Pinel concerne notamment les commerces, l’artisanat et les TPE. Cette législation vise effectivement à mieux réguler les rapports locatifs des artisans et des commerçants. Son entrée en vigueur date déjà de deux ans.

Elle oblige notamment les propriétaires à rédiger un inventaire des charges imputables au locataire, document à annexer au contrat de bail et à renouveler chaque année. Parmi les charges en question figurent les taxes foncières, les redevances ou les charges d’immeubles.

Qu’en est-il pour un local professionnel

La loi Pinel a considérablement métamorphosé le bail commercial correspondant à un local professionnel. Elle porte par exemple la durée du bail dérogatoire à 3 ans, alors qu’elle était limitée à 2 ans avant septembre 2014.

De même, si au bout de cette période, le locataire continue à occuper les lieux, un nouveau bail commercial de 9 ans doit être signé. La loi Pinel appelle également les deux parties (propriétaire et locataire) à mener ensemble un état des lieux d’entrée et de sortie.

Elles ont aussi la possibilité de confier cette opération à un huissier de justice, professionnel habileté à l’établir. Cette option engendre toutefois un coût supplémentaire, lequel sera départagé entre le locataire et le bailleur.

Enfin, la loi Pinel a aussi un impact sur la révision triennale du loyer. Depuis le 1er septembre 2014, l’ICC n’est plus le seul indice valable : il est possible de le remplacer par l’ILC ou l’ILAT, selon l’activité du locataire.

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