Le financement participatif poursuit sa hausse au premier semestre

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Alors que tous les secteurs d’activité subissent un ralentissement ou une chute de leur activité à cause de l’épidémie de Covid-19, les plateformes de financement participatif semblent être immunisées contre les conséquences économiques de la crise. Au contraire, la somme collectée au premier semestre aurait augmenté de 34 %.

Les sites de financement participatif ont vu leur collecte totale augmenter de plus d’un tiers au premier semestre 2020. Cette résistance surprend dans la mesure où la grande majorité des sommes levées l’ont été sous forme d’obligations, dans le cadre d’une opération de crowdequity ou de crowdinvesting.

Les dons et les prêts rémunérés affichent également une bonne dynamique, surtout après les deux mois d’arrêt réglementaire suivis d’un net regain d’intérêt des investisseurs.

Cette tendance haussière est particulièrement importante dans le secteur immobilier, où la collecte des plateformes spécialisées a bondi de 43 % de janvier à juin. Ce dernier mois a été particulièrement actif, en raison d’un effet de relance observé dans presque toutes les branches du financement participatif.

Le financement participatif français maintient son cap

Les sites de crowdfunding ont ouvert leurs portes aux investisseurs et donateurs français il y a un peu plus d’une décennie seulement.

Important Ce secteur d’activité connaît une progression linéaire ces dernières années,

Et la crise du Covid-19 n’est pas près d’entraver cette montée en puissance. En 2019, la centaine de plateformes de financement participatif recensées en France a rassemblé la coquette somme de 629 millions d’euros.

Les opérations en crowdlending représentent les deux tiers de ce montant, soit 508 millions d’euros, ce qui correspond à un bond de 82 % par rapport à l’année 2018.

Les dons, avec ou sans contrepartie, ont légèrement reculé, même s’ils frôlent les 80 millions d’euros. Les financements participatifs en crowdequity s’élèvent à 41,5 millions d’euros, en progression de 2,2 % en un an. La répartition géographique de ce marché respecte la logique économique des territoires français. L’Île-de-France, avec 34,6 % des montants collectés, truste la première place, suivie de :

  • l’Auvergne-Rhône-Alpes ;
  • la Nouvelle-Aquitaine.

Un premier semestre 2020 haussier malgré la crise

On pouvait s’attendre à un recul de la collecte au premier semestre, après les deux mois d’interruption provoqués par l’épidémie de Covid-19. Le baromètre Financement participatif France balaie cette hypothèse. Dans son rapport,

Important L’observatoire note une augmentation de 34 % des montants placés sur les plateformes habilitées à exercer en France, par rapport aux six premiers mois de l’année 2019.

Les investisseurs et les donateurs y ont placé 320 millions d’euros entre janvier et juin.

Selon le baromètre :

  • 70 % de la collecte ont été investis sous forme d’obligations ;
  • 8 % sous forme de prêt rémunéré ;
  • 9 % sous forme de don avec contrepartie symbolique.

Si les sites de financement participatif maintiennent ce rythme, l’exercice 2020 est bien parti pour réaliser une performance supérieure à l’année précédente.

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