Le financement participatif immobilier reste stable malgré la crise

finances en dons

La crise sanitaire semble avoir épargné le marché du financement participatif immobilier. Selon le bilan des 4 premiers mois de 2020, le montant des investissements est stable ; et les opérations de financement participatif se sont même multipliées. Les porteurs de projet, autant que les investisseurs, doivent néanmoins rester vigilants, au vu de l’impact de la crise sur l’immobilier.

L’immobilier fait naturellement partie des domaines touchés par la crise de la Covid-19. Les acteurs du secteur ont été contraints d’arrêter momentanément leurs travaux en raison du confinement. De même, certaines démarches administratives n’ont pas pu être prises en charge, et les financements traditionnels ont été quasi-inexistants.

Pour les acteurs du financement participatif, cet arrêt temporaire a été l’occasion de faire le point sur sa situation en général. Quel impact la crise a-t-elle eu sur les investissements en crowdfunding ? Les porteurs de projet et les investisseurs s’intéressent-ils toujours à cette solution ? Et quel avenir peut-on espérer ?

Des risques à ne pas négliger

Pour les professionnels de la finance et de l’immobilier, des répercussions sur le financement participatif sont à prévoir, face aux impacts de la crise actuelle. Certains indicateurs doivent particulièrement être maniés avec prudence. Malgré une situation globale encourageante, la promesse de rendement reste figée. De même, le volume n’augmente que légèrement. La hausse observée s’explique surtout par les nombreux travaux lancés au cours des deux premiers mois de 2020.

D’autre part, en raison du confinement qui a été imposé par les autorités, un retard du paiement des sommes investies et des intérêts n’est pas à exclure. Les travaux et la commercialisation ont été temporairement à l’arrêt. Pour les promoteurs immobiliers, cette situation peut se traduire par une baisse de la marge. Il faut également s’attendre à un durcissement des conditions de crédit, face à un taux de chômage qui repart à la hausse. Or, cela entraînera une baisse des investissements, voire une chute du marché en général.

Un bilan positif pour les quatre premiers mois

Pour l’heure, la situation est loin d’être alarmante. Le crowdfunding immobilier a échappé à la crise, et ses éventuelles répercussions. Il connaît même une certaine croissance sur les 4 premiers mois de 2020, par comparaison avec les résultats du même quadrimestre en 2019.

Ce bilan montre que les investisseurs restent séduits par les opérations. La plupart d’entre elles servent à financer des projets qui concernent des logements résidentiels. Ce type d’investissement n’a pourtant connu aucun ralentissement durant la crise. Il existe plus de demandes que d’offres.

Pour les porteurs du projet, le crowdfunding est un moyen de :

  • promouvoir la communication 3.0 ;
  • de conserver un modèle de fonctionnement agile ;
  • d’accélérer la levée de fonds.

Son avenir reste néanmoins incertain, bien que le secteur s’en sorte jusqu’à présent. Il faudra attendre la rentrée pour savoir comment ce marché se portera.

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