La Caisse centrale de garantie déploie de nouveaux dispositifs pour les TPME

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Au Maroc, les entreprises de taille réduite éprouvent des difficultés à se financer. Une problématique exacerbée lors de la crise sanitaire. Face à ce constat, la Caisse centrale de garantie (CCG) ne cesse de multiplier les offres de prêts garantis par l’État à destination des petites structures. De nouvelles garanties participatives viennent ainsi s’ajouter à la liste des produits déjà existants sur le marché. La gestion de ces instruments est confiée à la plateforme Sanad Tamwil.

Des garanties pour les prêts professionnels

La CCG a obtenu l’accord du Conseil supérieur des oulémas (CSO) pour le lancement de nouvelles garanties de prêts. Quatre nouveaux instruments ont ainsi vu le jour, dont des produits dédiés aux très petites et moyennes entreprises (TPME).

La gestion de ces dispositifs est assurée par la plateforme Sanad Tamwil. Spécialisée dans le financement participatif, cette dernière s’emploie pour rendre le financement plus accessible aux entreprises et aux ménages.

Deux d’entre eux s’adressent notamment aux très petites et moyennes structures, à savoir :

  •  la Damane Dayn
  •  la Damane Moubachir ;

Important La garantie Damane Moubachir couvre le prêt à hauteur de 70 % à 80 % avec un plafond de 1 million de dirhams. Elle est destinée aux entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas 10 millions de dirhams.

Important Quant à la garantie Damane Dayn, celle-ci est proposée aux sociétés réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions de dirhams, et nécessitant un crédit au-delà de 1 million de dirhams. Elle couvre jusqu’à 70 % du prêt.

La réponse aux besoins des opérateurs économiques

Au Maroc, l’accès au financement a toujours été une problématique de taille pour les entreprises.

Selon les résultats d’une étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP) datant de 2019 :

  • 33 % des chefs d’entreprises refusent de souscrire un prêt bancaire pour des motifs religieux ;
  • 40 % rechignent à cause du niveau élevé des taux d’intérêt ;
  • 34 % estiment que les établissements de crédit demandent trop de garanties.

Ces nouveaux dispositifs permettent ainsi de résoudre les difficultés liées à la garantie des prêts. Ils arrivent au bon moment. En effet, mis à mal par la crise du coronavirus, les très petites et moyennes entreprises en ont vraiment besoin. L’accès au crédit étant essentiel pour les aider à se redresser.

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