La réussite indissociable du crowdfunding immobilier dans l’Hexagone s’explique à travers deux éléments majeurs

fonds financiers pour immobilier

La plateforme Fundimmo a récemment dévoilé les résultats de ses études portant sur l’état de santé du segment immobilier du système de financement participatif dans l’Hexagone. L’occasion qui lui a permis de démontrer que la saison 2019 a été particulièrement fructueuse notamment, grâce à deux éléments majeurs qui lui servent de levier.

L’année dernière, le crowdfunding destiné à financer des projets immobiliers a connu un essor fulgurant pour afficher une croissance significative de 102% par rapport en 2018 pour un montant total collecté de 373 millions d’euros.

La preuve que ce segment est en train de se former une notoriété non négligeable et qu’il continue de séduire davantage de particuliers qui sont de plus en plus nombreux à s’y investir. Un dynamisme qui lui a d’ailleurs permis de renforcer à hauteur de 59% le nombre d’opérations financées pour atteindre la barre des 544 projets.

Et d’après le baromètre à la source de ces données, cette réussite indissociable du crowd immo dans l’Hexagone s’explique à travers ses rendements élevés et son taux de risque relativement bas.

Des taux de rendement mirifiques pour séduire

Rappelons-le, le crowdfunding immobilier est un système de financement permettant aux particuliers d’investir dans la pierre qu’il s’agisse de logements résidentiels, de bâtiment commercial ou d’hôtel. D’ailleurs, ce qui fait de lui un placement au même titre que le Livret A ou le fonds euro de l’assurance-vie.

Mais contrairement à ces derniers, le crowd immo peut se targuer d’offrir des taux de rendement mirifiques pour séduire les investisseurs. Soit, à une moyenne de 9,6% avant fiscalité contre 0,75% pou le Livret A et 1,83% pour le fonds euro. Un atout qui a permis à ce segment du financement participatif d’effectuer un bond considérable qui, comme susmentionné, s’est traduit par une croissance de 102%.

Dans ce domaine, il faut préciser que les prêteurs n’ont pas à attendre trop longtemps pour récolter le fruit de leur investissement puisqu’ils disposent d’une échéance de 21,3 mois, le délai moyen nécessaire pour vendre l’immeuble.

Puisqu’il s’agit d’un mécanisme gagnant-gagnant, les promoteurs immobiliers y trouvent également leur compte. Tout simplement parce que ces derniers y trouvent un moyen supplémentaire pour financer davantage d’opérations. Après tout, les sommes collectées permettent aussi de constituer une partie des capitaux propres nécessaires pour obtenir un emprunt bancaire.

Le niveau du risque est relativement bas

Comme tous placements, le crowdfunding immobilier n’est pas sans risque. Toutefois, ce baromètre a permis de constater que le taux de défaut est relativement bas. Limité à 0,57% pour être plus précis pour afficher un recul de 0,1 point par rapport à la saison précédente. Un autre atout rassurant à la disposition de ce type de financement pour lui permettre d’assurer son ascension de 2019.

Et il faut dire que ce n’est pas l’unique élément qui joue en sa faveur puisque l’on peut également énumérer le taux de retard sur les opérations qui a également enclenché la marche arrière pour se retrouver à 6,41% pour les délais inférieurs à 6 mois et de 7,69% pour les latences supérieures à ce seuil.

Aussi, les auteurs de cette étude ont tenu à préciser que les investisseurs ont beaucoup à voir dans cette baisse du niveau des risques. Tout simplement parce que ces derniers ont adopté une nouvelle stratégie permettant de limiter leur exposition. Ce, en diminuant le montant des investissements pour chaque projet. Dans ce sens, Fundimmo a détecté une chute de 8% pour ramener le ticket moyen d’entrée à 1 581 euros. D’après les analystes, l’idée est ici de pouvoir diversifier autant que possible les placements afin de limiter les dégâts en cas de problèmes.

Retour au de page