2019 a été une saison particulièrement dynamique pour le secteur français du financement participatif immobilier. Fundimmo, une plateforme française spécialisée dans ce domaine en donne la preuve à travers la publication des résultats de ses enquêtes portant sur ce segment pour cette période en faisant valoir que ce dynamisme a été porté par différents facteurs.
Dans le cadre de ses études destinées à faire état des lieux du segment immobilier du financement participatif sur la période d’exercice de 2019, Fundimmo a mené ses enquêtes auprès d’une trentaine de plateformes de crowdfunding opérant sur l’ensemble du territoire français et en partenariat avec HelloCrowdfunding.
Une initiative qui lui a permis de découvrir que cette branche a été au mieux de sa forme durant cette saison. Ce baromètre en a d’ailleurs donné la preuve à travers des données chiffrées aussi encourageantes les unes que les autres pour permettre à Jérémie Benmoussa, l’homme à la tête de Fundimmo que ce dynamisme est le fruit de différents leviers.
À travers la publication des résultats de ses enquêtes, Fundimmo a fait savoir que le segment immobilier du financement participatif est un secteur particulièrement dynamique. C’est du moins ce qu’a fait valoir Jérémie Benmoussa en précisant que :
Avec une croissance de 102% pour la collecte, de 87% pour les remboursements et un maintien du rendement annuel moyen à un haut niveau, le crowdfunding immobilier s’impose dans le paysage des produits d’épargne et séduit de plus en plus de Français.
Jérémie Benmoussa.
Ce président du directoire de Fundimmo a même ajouté que :
Avec l’ensemble de ces résultats et ce niveau de collecte exceptionnel font du crowdfunding immobilier un moteur puissant pour la finance participative en France.
Jérémie Benmoussa.
Pour y voir clair, il faut en effet porter un regard sur les résultats de ce baromètre de 2019. Ceux qui ont démontré que par rapport en 2018 la croissance était au rendez-vous :
Comme l’a susmentionné Jérémie Benmoussa, le crowdfunding immobilier séduit davantage les Français qui sont de plus en plus nombreux à s’y investir et permettre à ce segment de gagner en notoriété parmi les autres placements. Tout simplement parce qu’il dispose de différents atouts comme levier.
À commencer par le niveau élevé de son rendement annuel moyen avant fiscalité qui touche la barre des 9,2% pour séduire davantage les épargnants en quête de rentabilité face à la faiblesse des taux d’intérêt des autres produits comme le Livret A à 0,75% ou les fonds en euros de l’assurance-vie à 1,80%.
Et il ne s’agit pas là de son unique avantage si l’on croit M. Benmoussa qui a tenu à expliquer que :
Il est accessible comme en témoigne l’investissement moyen autour de 1 600 euros, il offre un horizon de placement de moins de 2 ans en moyenne désormais, il est tangible, car le projet d’investissement et son évolution sont visibles.
Jérémie Benmoussa.
Ce domaine s’est aussi révélé intéressant pour son moindre taux de défaut de remboursement qui a reculé de 0,1 point par rapport en 2018 pour s’établir à 0,57% un an plus tard. Un autre point positif qui n’a fait que rassurer encore plus les prêteurs qui ont d’ailleurs adopté une nouvelle stratégie pour mieux se protéger. Celle qui consiste à diversifier le mieux que possible les placements.
Pareille situation du côté des retards sur les opérations qui se sont respectivement retrouvés à 7,69% et à 6,41% pour les périodes supérieures et inférieures à 6 mois.
