Le crowdfunding poursuit sa croissance et domine le système de financement alternatif

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Le crowdfunding poursuit sa croissance et détient la première place du podium du système de financement alternatif. C’est ce qui ressort des résultats des études menées par le baromètre Mazar sur ce sujet pour la période d’exercice de 2019 en soulignant que ce système dispose de différents leviers pour garantir son essor dans les meilleures conditions.

Fonds de prêts, solidarité embarquée ou cagnottes en ligne, ce sont là les produits phares du financement alternatif dans l’Hexagone. Mais dans le lot, c’est le crowdfunfing qui mérite le plus d’attention. Tout simplement parce que ce segment est celui qui connaît un essor fulgurant ces dernières années pour lui permettre de dominer le système en effectuant des bonds considérables notamment en 2019.

Le baromètre Mazar en donne la preuve à travers la publication des résultats de ses études en mi-février. Un rapport qui a mis en exergue une croissance significative de 56% essentiellement porté par les émissions par obligation.

Le crowdfunding domine le financement alternatif

Don avec ou sans récompense, investissement en capital ou royalties, émission d’obligation, prêt rémunéré ou non… différentes options se présentent aux particuliers lorsqu’il s’agit d’investir dans le financement participatif.

Et parmi ces choix, tout indique que les investisseurs ont un penchant pour les obligations qui sont passées de 209 millions d’euros en 2018 à 453 millions un an plus tard. Une explosion qui a d’ailleurs permis au crowdfunding de collecter un montant global de 629 millions d’euros en 2019, en hausse de 56% par rapport à la saison précédente.

Grâce à cette croissance, ce segment est ainsi parvenu à dominer le système de financement alternatif qui a réuni 1,4 milliard d’euros au total avec :

  •  410 millions d’euros pour les cagnottes en ligne ;
  •  358 millions d’euros pour les fonds de prêts ;
  •  9 millions d’euros pour la solidarité embarquée.

Des preuves qui ont d’ailleurs permis à Bertrand Desportes, un responsable de chez Mazars de dire que :

Le crowdfunding poursuit sa croissance et confirme son rôle de financeur alternatif. Le crowdfunding s’installe et intervient en complémentarité des financements bancaires classiques auprès des porteurs de projet.

Bertrand Desportes

Différents leviers pour garantir sa croissance

Avec 629 millions d’euros à son actif sur les 1,4 milliard collecté en 2019, le crowdfunding peut certainement se targuer d’être la catégorie la plus attractive du financement alternatif. Et s’il y est parvenu, c’est grâce à différents leviers garantissant sa croissance qui s’est d’ores et déjà manifestée depuis des années si l’on croit les auteurs de cette étude qui ont tenu à préciser que :

Cette performance est à mettre en perspective avec l’existence relativement récente d’une réglementation propre au financement participatif fixée par ordonnance et décret depuis 2014.

Et pour en revenir à ses atouts, l’on peut énumérer deux points majeurs qui n’ont pas manqué de séduire les Français :

  •  Le taux élevé des rendements moyens des projets qui a atteint la barre des 9% ;
  •  Le taux relativement faible des défauts à 1%.

Soit, des points positifs suscitant l’engouement des épargnants qui sont désormais de plus en plus nombreux à opter pour ce produit qui offre en prime la transparence des investissements pour les simples raisons que :

  •  Les projets sont présentés en ligne, avec ou sans contrepartie financière ;
  •  La participation se fait directement sur des plateformes spécialisées chargées de sélectionner les porteurs de projet ;
  •  L’argent collecté ne peut servir qu’au financement du projet présenté.
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