Tudigo s’est écarté du sentier battu pour faire face à l’environnement concurrentiel du crowdfunding

capture ecran du site Tudigo

Le crowdfunding est l’un des nombreux systèmes de financement disponibles en France à connaître un essor palpable ces dernières années. À travers ce dynamisme, il a d’ailleurs suscité l’engouement de nombreux acteurs pour permettre à différentes plateformes de voir le jour en engendrant un environnement hautement concurrentiel. Pour sortir du lot, Tudigo s’est écarté du sentier battu.

Destiné à financer des projets à travers la participation des particuliers, le crowdfunding n’a de cesse de susciter l’engouement. Les plateformes spécialisées dans ce domaine y voient d’ailleurs une parfaite aubaine qu’elles sont bien nombreuses à tenter le tout pour le tout afin d’obtenir une meilleure part du marché.

Tudigo est l’un de ces acteurs à vouloir s’y construire une notoriété. Pour y parvenir, il a décidé de se frayer un nouveau chemin en adoptant une nouvelle stratégie d’approche et un modèle économique spécialement basé sur le financement des fonds propres en ciblant les desseins à impact positif apportés par les TPME de l’économie réelle.

Une nouvelle stratégie d’approche est de mise

Pour une plateforme de financement participatif, capter des projets à financer peut désormais se révéler comme un parfait parcours du combattant suite à la montée de la concurrence qui ne fait que s’accentuer depuis des années. La situation est d’autant plus difficile avec les offres qui foisonnent et qui semblent aussi intéressantes les unes que les autres au point de mettre les chefs d’entreprise dans l’embarras du choix.

Pour cette raison, la mise en place d’une nouvelle stratégie d’approche est de mise pour les acteurs concernés. Du moins, en ce qui concerne Tudigo qui, pour être plus près de la clientèle, cherche à élargir ses moyens de communication si l’on croit Stéphane Vormman, dirigeant de l’entreprise en s’exprimant en ces termes :

« Nous travaillons avec un réseau de partenaires, tels les experts-comptables, les chambres de commerce et d’industrie, les banques, les réseaux d’accompagnement à l’entreprise... Nous communiquons également sur les réseaux sociaux ».

Stéphane Vormman.

À préciser que dans ce domaine, l’enseigne dispose d’une longueur d’avance sur ses concurrentes puisqu’elle a la chance de travailler avec des banques et d’autres acteurs financiers répartis un peu partout sur l’ensemble du territoire.

Dans ce sens, Tudigo s’est d’ailleurs donné pour mission de créer un lien direct entre les investisseurs et les entreprises locales afin d’accrocher au mieux sa cible. À Stéphane Vormman d’ajouter :

« Nous mettons main dans la main les entreprises et les épargnants, nous faisons converger leurs intérêts respectifs ».

Stéphane Vormman.

Une attente particulière à satisfaire

En misant sur ces nouvelles stratégies, l’objectif de Tudigo est certes de renforcer ses liens avec les investisseurs et les porteurs de projets. Et d’après son dirigeant, l’enseigne s’est aussi engagée à répondre à une attente particulière. Du côté des acteurs à la recherche d’une ressource financière par exemple, Stéphane Vormman a tenu à faire savoir que :

« L’idée, lorsque nous avons créé Tudigo avec Alexandre Laing, était d’utiliser le financement participatif afin de financer des projets près des investisseurs potentiels. C’est une façon de soutenir les TPE et PME de l’économie réelle. Peu de solutions de financement en fonds propres sont possibles, nous nous sommes positionnés sur ce besoin précis ».

Stéphane Vormman.

Et en ce qui concerne les particuliers disposés à financer les desseins, ce responsable a fait valoir que :

« Nous leur proposons d’épargner pour leur territoire avec des projets qui ont un impact positif ».

Stéphane Vormman.

En procédant ainsi, Tudigo espère en effet susciter en ces derniers un intérêt fondamental. Celui qui d’après ce dirigeant est d’avoir :

« La possibilité d’entrer dans un projet, de participer à une aventure entrepreneuriale et de prendre goût à la notion de transparence ».

Stéphane Vormman.

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