Les marques de vélos Ridley et Eddy Merckx entreront bientôt dans l’ère digital grâce au crowdfunding

roues de vélos

Les vélos Ridley et Eddy Merckx entreront bientôt dans l’ère digital si l’on croit l’homme à la tête de Belgian Cycling Factory, la société qui commercialise ces marques sur le territoire français. Un projet qui devrait voir le jour, grâce à la contribution des particuliers qui y investiront à travers la plateforme Bolero crowdfunding.

Le 5 novembre dernier, une collecte de fonds a été lancé sur le site Bolero crowdfunding pour permettre à Belgian Cycling Factory de réunir le capital nécessaire au développement de ses activités.

Celui qui, d’après Joachim Aerts, le CEO de l’enseigne, vise principalement à rendre plus compétitif les marques de vélo Ridley et Eddy Merckx notamment, grâce à la digitalisation et à la personnalisation des modèles.

Un dessein qui devrait d’ailleurs débuter dès que cette levée sera clôturée en début janvier de l’année prochaine suite à la participation d’investisseurs particuliers. Ceux qui, au final, auront pour principale motivation un rendement global non négligeable dépassant la barre des 10%.

Un nouveau souffle pour les vélos Ridley et Eddy Merckx

Voilà maintenant plusieurs mois depuis début 2019 que Joachim Aerts a, lors d’une interview, laissé entendre qu’il allait apporter un nouveau souffle à Ridley et Eddy Merckx, les marques de vélo commercialisées par son entreprise. Désormais, tout indique que tout est en train de se concrétiser puisque ce projet a enfin pris forme si l’on croit ce CEO de Belgian Cycling Factory qui en a récemment mis en exergue les lignes principales.

À commencer par la mise en place d’une nouvelle plateforme digitale permettant aux cyclistes de réaliser leur rêve en personnalisant leur vélo selon leur inspiration, grâce à un outil dédié. À Thibaut Norga d’ajouter :

« Vous pouvez pratiquement tout choisir le guidon, la selle, le système de changement de vitesse, etc. Nous sommes particulièrement fiers de nos couleurs et du design du cadre ».

Thibaut Norga.

D’après ce responsable marketing de l’enseigne, une raison explique ce choix en faisant valoir que :

« Les consommateurs ne veulent plus acheter un vélo de course s’ils voient trois exemplaires identiques au leur en face du café où ils prennent une pause ».

Thibaut Norga.

Ainsi, cette société mise sur la digitalisation pour séduire davantage de clients auprès de ce marché hautement concurrentiel des cycles de course de haute technologie. Et il faut dire qu’elle ne compte pas en rester là puisqu’elle prévoit également d’améliorer ses relations avec ses distributeurs en mettant sur pied un second site qui leur est principalement destiné. À Norga d’en préciser l’objectif :

« Nous souhaitons aussi digitaliser ce domaine, afin qu’un distributeur puisse connaître immédiatement la date de livraison d’un vélo ».

Thibaut Norga.

Les investisseurs particuliers y joueront un rôle majeur

Pour Belgian Cycling Factory, l’avancée vers l’ère digitale n’est actuellement qu’un projet comme les autres. Du moins, jusqu’au jour où l’entreprise disposera d’un montant minimum de 475 000 euros et maximum de 500 000 euros.

Le capital nécessaire pour le lancement de ses desseins qu’elle prévoit de réunir auprès d’investisseurs particuliers, grâce au financement participatif. Et ce, à travers des obligations d’une valeur nominale de 100 euros et ne dépassant pas les 5000 euros, le seuil maximal prévu par la loi en cas de crowdlending.

Et puisqu’il s’agit d’un emprunt obligataire de quatre ans, l’enseigne, à travers Race productions, sa branche opérationnelle s’engage à garantir un rendement non négligeable de 6% en profit annuel brut pour un bénéfice net de 4,2%.

Le tout pour un bénéfice réel de 10,8% pour toute la durée du prêt, grâce à un remboursement de 25% du capital investi avec les intérêts que Belgian Cycling Factory prendra en charge chaque année.

À noter que la collecte a d’ores et déjà débuté sur la plateforme Bolero crowdfunding le 6 novembre dernier et prendra fin le 5 janvier 2020.

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