Depuis son lancement, le crowdfunding immobilier a connu un succès notable. Jusqu’ici cantonné au financement d’opérations de construction neuve, il s’apprête à franchir un nouveau cap et s’étendre au domaine de la rénovation. Les promoteurs immobiliers adeptes de cette pratique veulent également proposer aux investisseurs une autre approche.
Jusqu’ici, les sollicitations de financement des entreprises sur les plateformes de crowdfunding immobilier concernaient essentiellement un projet de construction bien défini. L’entreprise demandeuse publie ledit projet sur le site, avec les détails des travaux à entreprendre et la durée prévisionnelle du chantier.
Les particuliers intéressés contribuent suivant leur budget. Le placement leur garantit une rente sur le projet en question. Leur part des bénéfices est calculée en fonction de la hauteur de leur apport.
Important Mais depuis quelque temps, les acteurs immobiliers essaient une autre approche en proposant aux investisseurs de financer directement l’entreprise de construction plutôt qu’un projet. Ainsi, les fonds levés peuvent être utilisés par la société bénéficiaire à sa guise.
Lorsqu’il est question de financement participatif dans le secteur immobilier, la première chose qui vient à l’esprit est un chantier de construction de nouveaux bâtiments.
Mais le nouveau virage opéré par les acteurs du domaine, qui proposent aux participants de financer l’entreprise, élargit par la même occasion leur champ d’action.
Important Les levées de fonds peuvent désormais porter sur la rénovation d’immeubles anciens, lesquels accueilleront ensuite des logements ou des bureaux.
La majorité des Français reste convaincue que l’immobilier demeure le placement le plus sûr. À défaut de devenir propriétaires et désireux de gagner plus que ce que l’épargne classique permet, beaucoup se laissent tenter par le crowdfunding. Les parts qu’ils acquièrent, aussi minimes soient-elles, leur permettent de bénéficier d’une rente régulière.
Preuve du succès du crowdfunding : la moyenne de fonds récoltés par l’intermédiaire de ce type de financement s’élevait en janvier dernier à plus de 610 000 euros par projet, représentant une hausse de +22 % par rapport à janvier 2018.
