Un relèvement du plafond à 8 millions d’euros dans la finance participative

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Le financement participatif connait un essor remarquable en France. Pour les porteurs de projet, il s’agit d’un excellent moyen pour se constituer un capital de départ. Depuis fin octobre, grâce au projet de loi Pacte, ceux-ci disposent d’une plus grande marge de manœuvre, le plafond des sommes pouvant être collectées ayant été revu à la hausse.

Une cagnotte pour obtenir de meilleures conditions de prêt

Le crowdfunding immobilier permet de financer en totalité ou en partie un projet. Dans le second cas, le porteur de projet souscrit un crédit auprès de sa banque, et utilise les sommes récoltées via la plateforme pour se constituer un apport personnel. Plus ce dernier est élevé, plus il aura des chances d’obtenir des conditions d’emprunt favorables.

Important Le principal avantage du financement participatif réside dans le fait qu’il est ouvert à tout le monde, aussi bien aux investisseurs institutionnels qu’aux simples particuliers cherchant à placer leur argent. Les contributeurs sont ensuite rémunérés proportionnellement à leurs apports.

Il peut arriver également que la personne qui participe à la cagnotte le fasse à titre de simple don, auquel cas elle ne reçoit aucune contrepartie. Mais même pour les actionnaires, le risque d’une perte partielle ou totale du capital investi existe.

Un plafond revu à la hausse

Important Grâce à un décret voté en avril 2019 et entré en vigueur dernièrement, les porteurs de projet sont désormais autorisés à lever jusqu’à 8 millions d’euros. Auparavant, ce plafond était fixé à 2,5 millions d’euros.

Quentin Romet, président et cofondateur du site de crowdfunding Homunity, se félicite de cette avancée. Il estime que

« Le nombre de projets immobiliers qui pourront se concrétiser dès l’année prochaine est appelé à croître considérablement ».

Quentin Romet.

Une pratique qui se vulgarise

Plus qu’un effet de mode, les cagnottes en ligne sont en train d’entrer dans les mœurs.

Toutefois, à en juger par les chiffres de l’année dernière, les Français sont plus enclins à prêter qu’à investir. En effet, en 2018, les prêts en crowdfunding ont bondi de +40 % par rapport à l’année d’avant.

Parallèlement, le nombre de campagnes lancées sur les plateformes de financement participatif a reculé de -19 % ; les porteurs de projets n’ayant récolté que 47,1 millions d’euros.

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