L’essor du financement participatif s’explique par un couple rendement risque très attractif

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L’essor du financement participatif n’est plus à prouver ces dernières années. Ce qui ne l’a pas empêché d’effectuer une ascension exceptionnelle en 2018 si l’on tient compte du nombre de projets financés sur cette période ou du montant collecté. Affichant un excellent rendement et un taux relativement bas des risques, ce système ne cesse de séduire les investisseurs.

L’année dernière, le financement participatif a encore prouvé qu’il est parfaitement en mesure de développer encore plus sa croissance dans un univers où la concurrence est rude. Pour preuve, il a supplanté de loin les business angels en matière de fonds collectés ou de projets financés.

Et d’après Yann Balthazard, un expert dans le domaine, différents facteurs sont à l’origine de cet essor en énumérant principalement un rendement très attractif associé à un taux moindre des risques.

Ce fondateur de la plateforme MONEGO tient toutefois à prévenir que cette ascension pourrait également conduire à la chute si les différents acteurs du domaine ne font pas attention à certains facteurs.

Un couple rendement risque très attractif comme atout principal

D’après Yann Balthazard, l’essor du financement participatif s’explique en premier par l’attractivité de son rendement permettant aux investisseurs de bénéficier d’un taux annuel moyen de 9%. Et ce, malgré une concurrence ardue entre les différentes plateformes spécialisées dans le domaine.

Ce fondateur de MONEGO a également énuméré le niveau relativement bas (1%) du risque qui ne fait qu’encourager les participants d’autant qu’il est accessible à tous les budgets avec un ticket d’entrée minimum avoisinant les 3 000 euros.

Soit, autant d’atouts lui permettant de supplanter les autres mécanismes financiers « alternatifs » comme les business angels dont l’accès moyen est élevé à 10 000 euros.

Résultat, le système a connu une croissance significative en 2018 en finançant 33 000 projets pour un montant total de 402 millions d’euros si cette somme est de 48 millions d’euros pour 509 desseins en ce qui concerne les business angels.

L’essor du nombre de projets financés, un facteur à risque

Il va sans dire que la croissance du nombre de projets financés par le crowdfunding est un indice permettant d’affirmer que le système est en plein essor.

Toutefois, Yann Balthazard tient à avertir les différents acteurs du domaine que cette ascension est un facteur à risque, car il augmentera mécaniquement le taux de défaut. À ce fondateur de MONEGO d’argumenter en s’exprimant en ces termes :

Certaines plateformes commencent à proposer des projets beaucoup trop risqués sans autorisation administrative purgée et/ou sans précommercialisation.

Ainsi, pour éviter les mauvaises surprises, cet expert s’adresse aux investisseurs et les incite vivement à :

  • Vérifier scrupuleusement les rubriques fondamentales avant d’investir ;
  • Mutualiser le risque en investissant des montants raisonnables dans plusieurs projets ;
  • Multiplier les points d’entrée temporels pour réduire l’effet des cycles immobiliers (pour le financement participatif destiné à financer des projets immobiliers).
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