Le crowdfunding immobilier connait une forte croissance au premier semestre 2018

Individus autour d'une maisonnette

Après une collecte record de plus de 100 millions d’euros en 2017, le crowdfunding immobilier français est bien parti pour réaliser un nouvel exploit. Rien que sur la première moitié de cette année, ce mode de financement participatif a permis de lever près de 62 millions d’euros. Un succès qui s’explique par des rendements attractifs et de faibles taux de défaut.

Un placement attractif

Le crowdfunding immobilier séduit les investisseurs pour de multiples raisons.

Important La première étant le taux de rendement proposé, qui est particulièrement alléchant : celui-ci peut aller jusqu’à 15% par an, alors que le risque de perte reste modéré.

Il s’agit en plus d’un placement accessible. Le ticket d’entrée étant de 1 000 euros. Ce qui offre aux petits épargnants la possibilité d’investir dans la pierre.

Par ailleurs, à la différence d’un SCPI ou d’un investissement immobilier traditionnel, qui sont des produits d'épargne de moyen et long terme, le crowdfunding immobilier est un placement à court terme. La durée moyenne d’un projet varie généralement de 1 à 3 ans.

Pour certains placements, les contributeurs peuvent en plus bénéficier d’avantages fiscaux, à l’exemple du Plan d’Épargne en Actions (PEA).

Un succès qui ne se dément pas

Selon le dernier baromètre sur le crowdfunding immobilier, les sommes collectées au premier semestre 2018 atteignent 62 millions d’euros, soit 72 % de plus par rapport à la même période en 2017. Le nombre de projets immobiliers financés est de 126, contre 85 un an plus tôt.

Le montant moyen collecté par projet est également en hausse : de 423 529 euros par projet au premier semestre 2017, il s’établit à 499 786 euros à fin juin 2018. De même pour la durée moyenne de placement : de 16,9 mois au premier semestre 2017, elle passe à 19 mois à fin juin 2018.

Le baromètre rapporte entre autres une forte progression des remboursements : de 9 millions d’euros à fin juin 2017, ils atteignent 19 millions d’euros cette année. Pour le premier semestre 2018, 49 projets ont été remboursés, contre 31 l’année précédente.

En ce qui concerne la nature des projets, les montages sont pour la plupart présentés sous forme d’obligations. Ceux en actions se faisant de plus en plus rares.

Une hausse des retards de remboursement

Le baromètre déplore toutefois une augmentation des retards de remboursement.

Important Sur certaines plates-formes, le taux de retard est de 11,3 % en moyenne.

Concrètement, depuis 2012, 221 projets ont atteint leur échéance contractuelle, 196 projets ont été remboursés et 25 autres sont en attente de remboursement.

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