Traditionnellement réservé aux institutionnels, l’investissement dans les programmes immobiliers est désormais accessible aux particuliers grâce au financement participatif. Avec le niveau bas du rendement des placements sans risque, comme l’assurance-vie ou le livret A, et le poids de la fiscalité pour les investissements immobiliers classiques, cette solution alternative séduit de plus en plus de Français.
Pour ce type de financement, le porteur du projet emprunte auprès des particuliers via une plateforme dédiée.
Important Le prêt est consenti sous la forme d’une obligation remboursable sur une durée de 2 à 3 ans en moyenne.
Pour les épargnants, ce produit offre l’avantage d’être plus accessible par rapport aux placements traditionnels comme les SCPI ou l’investissement locatif. En effet, le ticket d’entrée s’élève à seulement 1 000 euros, sans compter le taux de rendement annuel relativement élevé par rapport à celui des placements sans risque, entre 7 % à 12 %, contre :
Important En plus, la fiscalité sur le revenu du crowdfunding immobilier – la flat tax – est moins contraignante que celle des placements immobiliers traditionnels qui sont assujettis à la CSG, laquelle est en hausse de 1,7 point depuis le début de l’année.
En 2017, les investissements en crowdfunding immobilier ont atteint 101 millions d’euros (une croissance de 83 % sur un an). Le montant moyen des projets financés se chiffre à 458 000 euros. Les épargnants investissent en moyenne 4 900 euros, pour un rendement de 9,9 % par an, sur une durée moyenne de 18 mois.
Dans l’histoire du crowdfunding immobilier, il n’y a eu jusqu’ici qu’un seul cas de défaut, à savoir celui du promoteur Terlat. Depuis, les plateformes de crowdfunding, rassemblées au sein de la Finance Participative France (FPF), ont pris des dispositions pour éviter que cela ne se reproduise.
Important Des indicateurs communs ont été définis pour permettre aux investisseurs d’apprécier pleinement la viabilité d’un projet.