Le financement participatif se développe fortement dans l’immobilier

 Mini maisons

Au cours du premier semestre 2018, le financement participatif a continué sa forte progression dans le secteur de l’immobilier. Ainsi, selon une étude menée par Fundimmo auprès de 23 plates-formes différentes, les montants collectés sont en hausse de +70 % et ceux remboursés ont grimpé de +50 %.

Un développement impressionnant

Le crowdfunding immobilier séduit de plus en plus de Français et représente une part toujours plus importante des placements dans le secteur.

Le nombre de projets ayant bénéficié de ce type de financements est lui aussi en forte croissance : 126 au premier semestre 2018 contre 85 sur la même période l’an dernier. De même, les sommes engagées sont en constante augmentation ainsi que la durée.

Selon cette étude, nous pouvons également remarquer que les programmes concernés sont de plus en plus variés.

Les projets à vocation solidaire et sociale, comme la construction de logements à loyers modérés, connaissent un engouement croissant de la part des investisseurs, car ils permettent de concilier retour sur investissement et aspect humain, et présentent peu de risque. Ce mode de financement devrait donc continuer à se développer dans les prochaines années.

La diversification des projets

Le crowdfunding constitue un excellent moyen pour lever des fonds et reste donc de plus en plus utilisé dans le domaine de l’immobilier pour des projets variés. Ainsi, parmi les 126 opérations financées au cours du premier semestre 2018 :

un peu plus de la moitié était des projets résidentiels (57 %) ;

  • 14% concernent des promoteurs immobiliers ;
  • 10% étaient des projets d’aménagement ;
  • 8 % des commerces ;
  • 5 % des complexes hôteliers ;
  • le reste notamment des bureaux et des entrepôts.

Concernant la répartition territoriale, on remarque que la dynamique est forte dans l’ensemble du pays, mais que c’est tout de même la région parisienne qui concentre le plus de projets à financement participatif, suivie par les régions Rhône-Alpes et Provence.

Important Le seul point négatif est que les retards de remboursement ont sensiblement augmenté, mais ils n’ont cependant concerné qu’un nombre limité des plates-formes consultées.

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