Un bilan positif du crowdfunding immobilier en France en 2017

 Individus autour d'une icone maison

D’après les chiffres publiés par le baromètre annuel de Fundimmo, le crowdfunding immobilier a permis de financer 220 projets, et de collecter plus de 100 millions d’euros en 2017. Ce qui augmente la part prise par le crowdfunding immobilier au sein de la grande famille du financement participatif.

Une croissance de 83 % par rapport à 2016

Selon le baromètre annuel publié par Fundimmo et Hellocrowdfunding 2017 a été une année faste pour le crowdfunding immobilier français. Les plateformes de crowdfunding immobilier ont pu collecter 101 millions d'euros, soit une croissance de 83 % par rapport à 2016.

Selon les statistiques de Financement Participatif France, elle représentait 29 % du total au premier semestre 2017, contre près de 15 % en 2016. Le volume de projets financés a également augmenté, pour atteindre 220 en 2017 contre 134 l’année précédente, soit une hausse de 64 %.

Côté remboursement, le crowdfunding immobilier affiche également une hausse significative : 29 millions d’euros, contre 13 millions d’euros remboursés en 2016. En volume, 83 projets ont été remboursés contre 41 un an plus tôt.

Une alternative qui séduit

Le crowdfunding immobilier séduit de plus en plus d’investisseurs institutionnels, entreprises et particuliers. D’après Jérémie Benmoussa, cofondateur de Fundimmo,

C'est un produit de placement atypique pour le grand public, et une source de financement alternative pour les promoteurs immobiliers qui rencontre aujourd'hui un franc succès.

Jérémie Benmoussa.

Ce mode de financement permet

de ne plus immobiliser tous les fonds propres dans une seule et même opération, mais de les allouer à plusieurs opérations, si tant est que ce développement reste maîtrisé.

Pour les épargnants-internautes, ce placement promet des rendements séduisants. En hausse de 0,5 % par rapport au niveau de 2016, le rendement annuel moyen était de 9,9 % en 2017 pour une durée moyenne de 18 mois, indique le baromètre Fundimmo.

Il s’agit toutefois d’une performance hors fiscalité (impôts et prélèvements sociaux). En plus, le placement est non garanti et risqué. En cas de défaillance d’un projet, il est tout à fait possible de perdre sa mise.

D’où l’intérêt de diversifier les placements pour limiter les risques. À noter que selon le baromètre, le taux de défaillance des plateformes de crowdfunding est de 1,33 % (estimation basée sur les projets ayant fait l’objet d’une campagne depuis 2012).

Avant d’investir, il est préconisé de se renseigner au préalable sur la part des non-remboursements et le taux de défaut des projets financés des plateformes de crowdfunding. Jérémie Benmoussa précise d’ailleurs que ces dernières

sont tenues depuis novembre de publier leurs statistiques de collectes et de remboursement. Cette vigilance permet une plus grande maîtrise des risques pour les investisseurs.

Jérémie Benmoussa.

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