Le financement participatif en royalties : le nouvel eldorado pour l’épargnant ?

 Un homme reçoit de l'argent

Le crowdfunding en royalties, c’est le nouveau type de financement participatif actuellement en vogue. Avec des promesses de rendement très alléchantes, le concept semble séduisant. Encore peu connu du grand public, ce placement très rémunérateur offre pourtant de nombreux avantages aussi bien aux investisseurs qu’aux entreprises. Nouvel eldorado ou énième miroir aux alouettes ? Décryptage.

Une solution de financement encore méconnue

Le financement participatif a connu un essor sans précédent ces dernières années à travers la planète. Les trois grands types de crowdfunding connus jusqu’alors sont :

  • le don, généralement avec contrepartie, permettant notamment à des entreprises innovantes de récolter des fonds via la prévente de leur produit ;
  • le crowdleding qui est un prêt consenti par les internautes aux entreprises en quête de financement ;
  • et enfin le crowdequity ou prise de participation des investisseurs particuliers ou institutionnels au capital de l’entreprise.

Et c’est dans cette dernière catégorie que se trouve classé le crowdfunding en royalties, une solution de financement inédite qui reste encore méconnue en France. Au premier semestre 2017, il ne représentait que 1 % des sommes collectées dans le cadre de l’investissement participatif. Et pourtant, entreprises et investisseurs ont tort de s’en priver.

Gagner jusqu’à deux fois la mise

En France, la start-up rennaise WeDoGooD est l’une des rares plateformes à se positionner sur ce créneau. Elle est dédiée spécifiquement au soutien des projets dits à impacts positifs. Lancée en 2014, elle a déjà permis de récolter plus d’un million d’euros pour 32 projets financés.

Important Le financement en royalties s’adresse aux entreprises en phase d’amorçage, qui ont besoin d’argent pour financer la commercialisation de leur produit/projet/service. Autrement dit, une fois les fonds collectés, la société peut commencer à trouver des acheteurs pour son produit et reverser « les royalties » à ses investisseurs. En échange de leur soutien, les contributeurs ne deviennent pas des actionnaires, mais perçoivent un pourcentage sur les ventes pendant cinq ans.

Côté rendement, les financeurs empochent en moyenne 1,5 à 2 fois leur mise sur 5 ans. Mais ce taux dépend avant tout des prévisions de ventes de l’entreprise et, surtout, de leur concrétisation.

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