Les dirigeants d’entreprise, lorsqu’ils ont besoin de liquidités, sont rarement enthousiastes à faire entrer des actionnaires au capital, de peur de perdre progressivement du poids, et à terme, le contrôle de leur affaire. Il existe heureusement des solutions pour financer sa croissance externe sans diluer le capital de son entreprise.
Pour obtenir les fonds supplémentaires nécessaires au financement de leur croissance, les entrepreneurs peuvent souscrire une dette mezzanine au lieu d’ouvrir leur capital aux investisseurs externes.
Sur le principe, celle-ci est remboursable uniquement après qu’une dette dite senior soit totalement soldée. Le terme d’une dette mezzanine est par conséquent relativement long, en général compris entre 6 et 8 ans.
Par son fonctionnement, elle se rapproche des quasi-fonds propres, et se comptabilise au bilan entre le capital et la dette. Ce montage représente donc une option intéressante en alternative au renforcement des fonds propres pour financer sa croissance, voire des acquisitions.
Le prêt in fine proposé par les plateformes de crowdfunding, mode de financement en plein boum, est similaire à la dette mezzanine en termes de fonctionnement et de taux d’intérêt. Comme celle-ci, il permet de financer la croissance ou des acquisitions externes, sans modifier son capital. En revanche, l’échéance du crédit participatif ne dépasse pas 4 ans.
En plus de disposer d’une solution efficace pour obtenir les fonds nécessaires à la concrétisation de nombreux types de projets, les entreprises bénéficient d’un important effet de levier pour négocier un crédit professionnel classique à des conditions attractives auprès des banques.
Pour les dirigeants qui cherchent à éviter une dilution du capital, le crowdlending a l’avantage de la simplicité et de la rapidité grâce à des formalités allégées. Pour répondre à des besoins de trésorerie urgents, c’est une piste intéressante à explorer.
